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Une astrologie poétique...
20 octobre 2016

François Cheng...

La vie a la prééminence, disais-je.

mais cela n'enlève rien au fait
que nous sommes dans le pétrin.

Nous autres humains sur terre, 
nous sommes pris dans un terrible engrenage :
 la certitude de mourir
sans  en connaître  ni le jour ni l'heure 
devient en nous  la source de toutes les incertitudes.
 
Malgré nos mille mesures visant à nous sécuriser, 
nous vivons sous la menace de maladies, d'accidents, 
de conflits meurtriers, de perte d'êtres chers.
D'où notre permanente angoisse.

 Compte tenu de cette situation,
 il y a bien lieu de parler du miracle d'être là ensemble, 
de partager ce rare bonheur d'un vrai échange. 
 
téléchargement

 

http://lefildariane1234.blogspot.fr/
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2 janvier 2017

Commencez-le, maintenant... Goethe...

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"Horizon d'enfants" Clémence Caruana

Jusqu'à ce qu'un être se soit engagé, il y a de l'hésitation, la possibilité de se retirer, toujours de l'inefficacité concernant tous les actes d'initiation et de création.

Il y a une vérité élémentaire dont l'ignorance tue les idées innombrables et les plans splendides: Au moment où un être s'engage définitivement la Providence bouge aussi.

Toutes sortes de choses arrivent pour aider qui, autrement, jamais ne se seraient produites. Tout un courant d'événements issu de cette décision s’élève en sa faveur sous la forme d'incidents fortuits, de rencontres, d'assistance suprasensible qu'aucun Homme n'aurait pu rêver de trouver sur sa route.

Quoi que vous puissiez faire ou rêver, commencez-le.
L'audace contient du génie, de la puissance, de la magie.
Commencez-le, maintenant.

Goethe

Merci Nathalie Coulon

27 mars 2017

Nadège Amar...

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Séjour avec Nadège Amar
à Caraman (31) du 25 au 28 mai 2017

Méditations guidées et sessions de questions-réponses

*

Nadège Amar a accompagné son mari Yvan, enseignant spirituel, disciple de Chandra Swami, pendant plus de vingt ans. Son propre cheminement s'est effectué dans le sillage de celui d'Yvan, répondant à la même évidence du Divin. Sa première rencontre avec Chandra Swami a été tout aussi déterminante qu'elle l'avait été, quelques années auparavant, pour son mari et c'est à sa demande qu'elle accepte à présent de témoigner de son parcours, d'animer des sessions de questions-réponses et de méditation avec les chercheurs spirituels qui lui en font la demande. Inspirée par sa propre expérience, par l'enseignement de Chandra Swami comme par celui que transmettait Yvan, Nadège Amar partage son cheminement avec authenticité, animée par le désir de faire saisir que la spiritualité, loin de couper de la vie quotidienne, est au contraire la façon de l'habiter pleinement.


Auteur de «Mourir les yeux ouverts» avec Marie de Hennezel, Ed. Pocket 2007, et de «Cheminer avec la méditation», Ed. du Relié, 2008.
Site Internet :Nadège Amar

*

Au programme :
3 méditations par jour, 2 sessions de questions-réponses(satsang), une marche silencieuse, un temps de silence-repos après le déjeuner et le partage des taches quotidiennes comme la préparation des repas(seva).
Informations pratiques et réservations :
Lieu: Ce séjour se déroulera à la Joncasse-haute à Caraman, près de Toulouse, du jeudi 25 mai à 15h au dimanche 28 mai après le déjeuner.
Il est possible de venir à la journée ou de loger sur place pour toute la durée du séjour.
Hébergement en chambre de 2, nombre de places limitées.
Il est demandé en tous les cas de s'inscrire avant le 15 avril pour une meilleure organisation.
Auprès de Marie-Claude Gasc: 05 61 80 31 25 ou: 06 81 74 27 11
ou par mail: contact@joncasse-haute.fr
Participation financière :
Une boite sera à disposition pour votre donation pour Nadège.
Pour les frais du lieu : A la journée: 10€ + 10€/ repas
Pour les 4 jours: 90€ pour l'hébergement + 60€ pour l'ensemble des repas
(Que l'argent ne soit pas un problème, il est sûrement possible de s'arranger) 

24 mars 2018

Ravi Prasad...

Photo de Espace Ravi Prasad.
Vendredi 30 Mars à 21h
Spectacle polyphonique à 8 voix

Composition, Direction : Ravi Prasad
Inspiré par les chants traditionnels ou populaires, les chants de danse de l'Inde, Ravi Prasad a composé un répertoire original de " Polyphonies Indiennes " harmonisées à " l'occidentale ".
Un dialogue, une rencontre entre le rythme du chant polyphonique, le conte et le jonglage.
Par petites touches poétiques, évoquant tour à tour les femmes du Kérala au bord de la rivière, le Dieu éléphant Ganesh ou la belle épousée à la peau de bronze, Ravi Prasad fait partager la culture millénaire de son pays natal qu'il revisite d'un regard contemporain.

Huit artistes chanteurs, conteurs, et même jongleurs, amoureux intrépides de mélodies indiennes et de rythmes asymétriques qui l'accompagnent dans ses créations depuis plusieurs années (Mudras, Sangamam), interprètent ses compositions.

Avec : RAVI PRASAD, Alain BEL, Marie-France BEL, Nathalie GOMES, Monique MOHON, Hélène MATHEY, Ariel MOULIN, Yan OLIVERI,

avec la complicité de Dominique Armengaud, Nien Mari Chatz et Richard Marti Bravo, pour les costumes et la scénographie.

Réservations TMP : 05 61 07 12 11

28 avril 2017

Le vrai Maître...

IL est le vrai Maître , celui qui le coeur 
touché par la Grâce peut révéler la forme 
du Sans-Forme devant vos yeux...

 

2016-12-30_205423

Qui enseigne la voie simple, la vérité ultime 

sans prérequis, ni rites ni cérémonies;

Qui ne vous fait pas fermer la porte, 
retenir votre souffle, et renoncer au monde;

Qui vous fait inlassablement percevoir l'Esprit 
suprême partout où le mental s'attache;

Qui vous enseigne à être calme, simple et naturel 
au milieu de toutes vos activités.

Sans peur toujours immergé dans la félicité,
immuablement stable et en veille constante 
Il garde l'esprit du yoga au milieu des plaisirs.

Merci Marc Thomas

 

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8 novembre 2017

Pacôme Thiellement...

"La victoire des sans-roi"

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« L'enfer, c'est de toujours faire les choses en s'en foutant. C'est de vivre en pensant à autre chose. L'enfer, c'est de ne jamais être là, mais toujours un peu avant ou un peu après, à regretter quelque chose ou à en attendre une autre.

C'est de ne jamais écouter quand on vous parle, parce qu'on s'emmerde partout et qu'il n'y a pas de raison que ça s'arrête. L'enfer, c'est la vie gâchée à attendre la vie, la pensée gâchée à penser à autre chose. C'est là où les choses deviennent interminables, où on voit le temps passer, où le temps passe toujours beaucoup trop lentement, où les journées s'étalent comme des siècles.

Dès qu'on ne voit pas le temps passer, c'est qu'on est passé à l'intérieur. Et là, tout s'allume, tout s'illumine. Le Royaume, c'est un état qu'on atteint quand on ne voit pas le temps passer. C'est comme la fête ou l'amour, mais transféré à tous les moments de la vie. »

Pacôme Thiellement  "La victoire des sans-roi".

Merci Maryse

22 novembre 2020

Farid Al-Din Attâr...

Ce matin, le mot "Simorgh" a résonné en moi.
Je suis allée voir Qui il était : Le mythe d’un oiseau ressemblant au phénix, symbole de l'âme renaissant de ses cendres, se réincarnant à partir de la matière renouvelée, se retrouve dans de nombreuses mythologies de par le monde, et spécialement dans cette légende persane, reflet des enseignements sacrés irriguant cycliquement le monde, sans exclusive de race, lieu ou culture.
Exhortés par la huppe, messagère d'amour, tous les oiseaux du monde, connus et inconnus, décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorgh, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane.
Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les sept vallées du monde, les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorgh était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux mêmes.
Les oiseaux rejoignent finalement la demeure du Simorgh et le cheminement se termine dans la paix.
La conférence des oiseaux est une oeuvre majeure de la littérature persane écrite par Farid Al-Din Attâr, poète sufi du douzième siècle.
"Quand Simorgh enlevant son voile,
révéla son visage, tel l’éclatant soleil
Elle jeta sur la terre des ombres par milliers
Et des oiseaux parurent, sans nombre, à chaque souffle
Celui qui sait de qui il est l’ombre portée
Se trouve libéré, qu’il vive ou bien qu’il meure
Si tu n’a pas les yeux pour voir Simorgh
C’est que ton cœur n’est pas poli comme un miroir
Ce miroir, c’est le cœur, regarde dans ton cœur !
Peut-être y verras-tu enfin briller sa face"
❤ à ❤
Merci à Suryâme Véronique
3 août 2018

Pierre-Antoine

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" Vous savez déjà tout."

La recherche spirituelle n'est que le dernier acte d'une pièce qui consiste à faire comme si vous n'étiez pas ce que vous êtes, comme si vous ne saviez pas ce que vous savez : comme si vous n'étiez pas la sagesse des mondes.

Vous savez déjà tout.
Vous êtes le savoir silencieux qui respire, le savoir silencieux de la peau, le savoir silencieux du corps et des plantes et des étoiles. Comme la fleur sait pousser et le soleil brûler, comme l'oiseau sait migrer : nous savons. Nous faisons seulement semblant de croire, un instant, que nous ne savons pas, semblant de croire que la sagesse est intellectuelle.

Vous savez déjà tout.
Et tout enseignement n'est que l'écho de votre propre voix, ces mots qui sont là devant vos yeux : sont-ils autre chose que votre vision ? Le plus grand des grands maîtres que vous pourrez fantasmer, sera-t-il autre chose que votre expérience qui se révèle à elle-même ?

On a l'habitude de séparer le gourou intérieur du gourou extérieur. Mais le monde est vous, le monde est en vous, il n'est de gourou qu'intérieur... et il n'y a personne à enseigner.

Vous êtes le silence du monde, matière première, intelligence créatrice, impensable qui danse.
L'infini où tout naît, tout meurt.

Tout est vous.
Tout est infini.
Regardez.
Regardez."..........
*
_____ Entendez.... Entendez....

_______________ Douce journée...
_*_
Texte : Pierre-Antoine
via Cyril Escondeur

4 novembre 2012

TIRESIAS

"Promenade en compagnie de Tirésias"

Le clairvoyant de la Mythologie Grecque.....

Tirésias (1ère partie)

 *

Tirésias (2ème partie)

*

La récapitulation d'un parcours poètique, celui de TIRESIAS !
Personnage de la Mythologie Grecque...
Il a la mission d'incarner "la clairvoyance".....
Le chemin de la Conscience.
Son itinéraire devient une notice explicative.... à chacun d'entendre à sa manière....
Pélerinage à la source...
*
Mon propos est celui d'un CONTEUR, pas d'un helléniste, pas d'un théologien, pas d'un philosophe, ni d'un psychanalyste !
Cette vidéo est le fruit d'une improvisation spontanée, soyez indulgents pour le lapsus et autres digressions analogiques.
C'est une joie pour moi de participer à la transmission de l'enthousiasme poétique.
Je vous remercie.
*
Merci à Hugo Rousselin pour sa bienveillance, pour son audace technique, et sa capacité à concrétiser la parole fugitive !
*
5 juillet 2019

Joseph Campbell...

Le fil d'Ariane

Le labyrinthe est parfaitement connu ; il nous suffit de suivre le fil sur les pas du héros.

Et là où nous pensions trouver un monstre, nous trouverons un dieu ;

là où nous pensions tuer l'autre, c'est notre propre ego que nous sacrifierons ;

là où nous pensions cheminer vers un monde extérieur, nous atteindrons le centre de notre propre existence;

là où nous pensions être seuls, nous serons avec le monde tout entier.


Joseph Campbell

Merci Gisèle Bonnot.

 

30 octobre 2019

Carl Gustav Jung...

"Enfant, je me sentais solitaire, et je le suis encore aujourd’hui, car je sais et dois mentionner des choses que les autres, à ce qu’il semble, ne connaissent pas ou ne veulent pas connaître. La solitude ne naît point de ce que l’on n’est pas entouré d’êtres, mais bien plus de ce que l’on ne peut leur communiquer les choses qui vous paraissent importantes, ou de ce que l’on trouve valables des pensées qui semblent improbables aux autres.

Ma solitude commença avec l’expérience vécue de mes rêves précoces et atteignit son apogée à l’époque où je me confrontais avec l’inconscient. Quand un homme en sait plus long que les autres, il devient solitaire. Mais la solitude n’est pas nécessairement en opposition à la communauté, car nul ne ressent plus profondément la communauté que le solitaire ; et la communauté ne fleurit que là où chacun se rappelle sa nature et ne s’identifie pas aux autres.

Il est important que nous ayons un secret, et l’intuition de quelque chose d’inconnaissable. Ce mystère emplit la vie d’une nuance d’impersonnel, d’un "numinosum". Qui n’a pas fait l’expérience de cela a manqué quelque chose d’important. L’homme doit sentir qu’il vit dans un monde qui, à un certain point de vue, est mystérieux, qu’il s’y passe des choses, dont on peut faire l’expérience – bien qu’elles demeurent inexplicables, et non seulement des choses qui se déroulent dans les limites de l’attendu.

L’inattendu et l’inhabituel font partie de ce monde. Ce n’est qu’alors que la vie est entière. Pour moi, le monde, dès le début, était infiniment grand et insaisissable."

Carl Gustav Jung ( Ma vie ) Souvenirs, rêves et pensées

Merci Gisèle Bonnot

26 février 2020

Denis Marie

"Contempler, c’est vivre hors de l’esprit pensant. Cela ne signifie pas que nous débranchons notre intelligence. Cela veut dire que nous cessons les commentaires, les jugements et les explications parasites.

Depuis longtemps, nous n’avons plus une relation directe avec le monde et nous-mêmes. Notre esprit est envahi par la fonction du mental. En lui règne une agitation, un jeu duel, obsessionnel et névrotique.

La contemplation nous permet de retrouver l’ouverture et la simplicité de l’esprit tel qu’il était dans notre enfance.

Il ne s’agit pas de désapprendre, de purifier ou de développer un état particulier, mais de reconnaître sa condition initiale, notre “Visage premier”.

L’esprit est comme un miroir. Rien de tout ce qu’il peut réfléchir ne s’ajoute à lui et ne peut l’altérer.

La bonne nouvelle c’est que notre vrai Visage est intact. Il nous attend…" 

Denis Marie

Merci Cyril Pad

26 avril 2020

Francis Lucille...

"La réincarnation est à l’idéaliste ce que la mort est au matérialiste. Le matérialiste qui demande : « qu’est ce que la mort ? », peut poser la question : « qui est là pour mourir ? »
De même, dans le cas d’un idéaliste pour qui le corps fait partie du mental, et pour qui le mental ne meurt pas nécessairement à la mort du corps, la question se pose : « Comment puis-je échapper au cycle sans fin des naissances et des morts ? » Ce problème peut se résoudre en se demandant : « qui est là pour subir ce processus de réincarnation.

Vous n’avez jamais été dans votre corps, donc la question d’y revenir ne s’y pose pas. Votre corps est en vous, vous n’êtes pas en lui.
A qui apparaît votre corps, vôtre mental, vos désirs et les autres? A vous, bien évidemment. Vous êtes le témoin de votre corps, de votre mental et de vos désirs.

Par conséquent, vous n'êtes aucun de ces objets en particulier. Vous êtes pure conscience, l’ultime témoin de vos pensées, sentiments et perceptions.
Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps.
Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience personnelle.
Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous.

Francis Lucille

Merci Cyril Pad

30 avril 2020

Jacques Prévert...

"Etre ange, c'est étrange, dit l'ange.
-Etre âne, c'est étrâne, dit l'âne.
-Mais ça ne veut rien dire ! dit l'ange
-Pourtant, si "étrange" veut dire quelque chose, "étrâne" est bien plus étrange qu"étrange"...
-Etrange EST, dit l'ange en tapant du pied
-Etranger vous-même, dit l'âne,
et il s'envole.

Jacques Prévert

Merci Jean-Yves

16 janvier 2021

Maurice Zundel...

"Nous avons besoin, assurément, un besoin physique, biologique, de présence humaine, mais il est très rare que ce besoin de présence aille jusqu’à l’intimité, jusqu’au mystère de la personne, jusqu’à son secret éternel qui ne peut se faire jour que dans des conditions privilégiées.
Et toutes les relations humaines, la plupart du temps, sont tissées de banalités et s’accomplissent dans le conventionnel. Chacun, gardant son quant-à-soi, cache la privauté de son âme, avoue à peine ses convictions véritables, en sorte qu’on a affaire, finalement, à une humanité passe-partout qui n’a d’autre enracinement dans l’univers que ses besoins physiques.
Il y a des moments privilégiés où, tout de même, la rencontre humaine se fait, où le visage de l’autre apparaît sans masque, dans son authenticité, ce qui est très rare, parce que, justement, pour qu’un homme puisse révéler son vrai visage, il faut qu’il atteigne au niveau de l’existence le plus profond, là où sa vie s’enracine dans l’éternel. 
Et quand sommes-nous à ce niveau le plus profond où notre vie s’enracine dans l’éternel et où nous sommes sûrs d’atteindre à la réalité de l’être humain ?
Eh bien, c’est quand nous sommes complètement libres de nous-mêmes.
Nous devenons une présence quand tout est situé à l’intérieur de notre pensée et de notre amour comme en sa source, c’est-à-dire quand nous sommes devenus nous-mêmes une offrande, un don, un présent."
Maurice Zundel
Merci Angela Dupraz
21 janvier 2021

Tony Parsons...

"L’esprit adore l‘idée d’une illumination qui serait une sorte de lieu distant, virtuellement inatteignable, un espace parfait de félicité permanente, libre de toute souffrance et empli d’omniscience, d’omniprésence, d’omnipotence et de toute une ribambelle d’autres « omnis » très importants, affairés au calcul des tenants et aboutissants et déterminés à sauver le monde.
Et bien sûr, comme toute cette gloire et cette distinction doit être conquise de haute lutte, il semble naturel qu’elle soit assortie d’une interminable errance dans les affres de « l’obscure nuit de l’âme », d’innombrables karmas passés, du péché originel, de la pensée juste, de l’action juste et de la préparation aux bardos.
« Un conte narré par un sot, plein de bruit et de fureur, mais n’ayant aucun sens. »
Pourtant, Être, simplement et naturellement Etre, est une constante tellement ordinaire et empreinte de tant de douceur.
Quand cela est vu, c’est.
Quand cela passe inaperçu, c’est.
Être ne nécessite aucun effort et ne requiert aucun critère.
Intemporel, il n’est pas de voie à épuiser, pas de dettes à payer. C’est déjà totalement su.
Quand ceci est entendu et que la confusion se dissipe, quand la tension pour s’emparer de l’ultime se relâche et que la vibrante énergie d’être « la vie même se déployant » devient apparente, quelque chose d’autre émerge, de façon très naturelle, bien sûr, car il s’agit de tout ce qui déjà est."
Tony Parsons
Merci Cyril Pad
20 mars 2021

Mooji...

« Ce n'est pas la personne, mais la Conscience, qui s'éveille de ce désordre.
Et quand elle s'éveille, elle réalise que ce désordre est Divin. »
« La personnalité n'est qu'un costume porté, temporairement, par la Conscience.
Il y a un espace en vous qui ne peut être touché ou manipulé par le mental.
Il ne croit pas en votre mental.
C'est l'espace de l'Être. »
Mooji
Merci Cyril Pad.
15 mai 2021

Jean Giono...

« Le bonheur, je crois, après pas mal d’expérience, s’atteint et se procure par des choses qui sont gratuites et de petites choses minuscules auxquelles d’ordinaire on ne fait pas attention. »

« Par exemple, goûter le plaisir de voir passer une averse, le bruit d’un vent particulier dans les arbres, une fleur qu’on aurait respiré, un oiseau qui aura tapé à la fenêtre et aura chanté, une visite de quelqu’un qui vous aura intéressé par sa conversation. »
« Le bonheur est en dehors de toutes ces recherches de gloire, d’argent, d’honneur.
Le bonheur est tout à fait à part. »
Merci Mag Bouzon
1 juin 2021

Jeff Foster...

"Ta douleur,
ta tristesse,
tes doutes,
tes désirs les plus profonds,
tes pensées craintives ne sont pas des erreurs,
et cela ne demande pas à être « guéri », à être « éteint ».
Cela demande à être ÉTREINT ...
Ici, maintenant ,
légèrement,
dans les bras aimants de la conscience présente."
Jeff Foster
5 avril 2019

Eckhart Tolle...

La plupart des gens confondent le Présent avec ce qui s'y passe, mais ce n'est pas le cas.

Le Présent est plus profond que ce qui s'y déroule : c'est l'espace dans lequel cela se déroule.
Ne confondez donc pas le contenu de cet instant avec le Présent.
Le Présent est plus profond que tout ce qu'il renferme.

Eckhart Tolle

Merci Jean-Pierre Fasani

12 octobre 2019

M.-A. Descamps...

Le corps-pèlerinage

« Le pèlerinage au corps est le projet du yoga : il commence par la découverte de sa base qui le relie à la terre et lui donne l’équilibre, puis celle de l’axe du corps, du mont Méru de l’arbre de vie de la colonne vertébrale, puis arrive à trouver son centre, qui est celui du labyrinthe, cet ancien parcours sacré de pèlerinage.

Le sacrifice védique du feu le yogi le célèbre en son corps par les respirations rythmées en découvrant ce qu’est ce souffle qui respire pour lui. Puis va venir le processus de l’alchimie intérieure par la purification des éléments.

Comme le temple a sa crypte, le corps a ses cavernes avec la plus importante, celle du cœur, où réside le Principe de l’immensité. Dans le corps sont les canaux qui correspondent aux trois rivières sacrées. Les trois, unis, forment le serpent du Caducée, car de même que le monde repose sur le serpent cosmique Ananda, mais déployé dans sa manifestation, le corps humain tire son énergie d’un serpent, mais endormi, qui repose enroulé, d’où son nom, la Kundalini.

Faire du yoga c’est rassembler le corps épars des dieux, réveiller celui de la Déesse, faire de la géographie sacrée. Alors il est possible de dire à l’Etre cosmique : « Mon corps est devenu toi, car tu m’as pénétré tout entier. »

M.-A. Descamps, Pèlerinage à la source de vie

Merci Julie Lauro

7 octobre 2020

Paul Baudiquey...

"Accepter d'être aimé... accepter de s'aimer... la grâce est de s'oublier...

Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme tombe une pierre dans la nuit de l'eau.

Ce que veut dire "craquer" comme un arbre s'éclate aux feux ardents du gel, sous l'éclair bleu de la cognée.

Que peuvent savoir de la miséricorde des matins ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d'angoisse.

Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu et - vivre encore - en haute mer, menacé sans doute, naufragé peut-être, mais à la crête des certitudes royales.

L"amour peut faire son oeuvre, nous féconder, nous rajeunir, nous re-joindre...

Du fond de toute détresse émerge un vrai visage.

Et l'icône est plus fine, plus précieuse, plus belle, quand l'homme qui l'a peinte est passé par l'enfer.... Les vrais regards d'amour sont ceux qui nous espèrent."

Merci Isabelle

 

1 juillet 2019

Mathieu Ricard

"Avant de vouloir prendre soin d'autrui, il faut d'abord
être capable de s'aimer soi-même.

L'amour de soi
ne s'appuie pas sur un sentiment de dette personnelle
dont nous serions redevables envers nous-mêmes,
mais simplement sur le fait que, par nature, nous
aspirons tous à être heureux et à ne pas souffrir.

Ce n'est qu'après avoir accepté cette bienveillance à
l'égard de soi qu'il est possible de l'étendre à tous
les autres. "

- Mathieu Ricard. -

Merci Marc Thomas.

19 décembre 2019

Maurice Zundel...

" Ce n'est pas le déploiement des peuples, le mouvement des foules, le bruissement des armées, le bruit des conquérants qui importent !

C'est le cheminement secret de la Lumière au cœur de notre cœur.

(...) Il s'agit de passer d'un dieu extérieur, considéré comme un pouvoir qui domine et qui limite, à un Dieu intérieur, secret, silencieux, dépouillé, fragile, intérieur à nous-mêmes et qui nous attend à chaque battement de notre cœur, dans le plus secret et le plus profond de notre intimité. "

Maurice Zundel

Merci Morgane Blanche Aurore

1 novembre 2020

Gilles Vigneault...

L'APRÈS SE PRÉPARE MAINTENANT

"Je ne me considère pas comme un oracle ou quelqu’un de sage.
Enfin, sage : peut-être la semaine prochaine !
Mais je suis une personne à risque, j’ai 91 ans, c’est la seule chose qui me donne le droit de parler…
Ce que je fais aujourd’hui ? Eh bien, le Bouddha a dit : “Fais ce que tu fais d’habitude, en ayant beaucoup d’empathie.” Bouddha, j'en ai une statue dans mon jardin. Des fois, je vais la voir... Et je lui pose des questions. C’est drôle, elle me répond ! Elle me dit : “Pense à l’autre.” Elle me dit : “Tu es dans l’impermanence.” Je pense que c’est ce que la pandémie nous a laissé de plus précieux : nous ne serons plus les mêmes, comme nous n’avons plus été les mêmes après la bombe atomique. Aujourd’hui, il faut des réflexions qui ne soient pas toujours conduites par les taux d’intérêt et l'argent. Des fois, je me dis : “Est-ce que nous méritons la Terre ?”
Si je m’ennuie ? Je ne m’ennuie jamais ! L’expression “je m’ennuie” a une curieuse signification pour moi, c’est pronominal, ça rebondit sur le pronom : je suis celui qui ennuie moi ! Quand tu fais face à ça, tu te dis : “Je vais attendre que les autres m’ennuient, et là je vais me plaindre !” Je ne m’ennuie jamais. Je rêve beaucoup. Il m’arrive de parler. Mais il m’arrive beaucoup, beaucoup plus de me taire ! C’est simplement un exercice de préparation pour plus tard, c’est du rodage…
Ça ne sert à rien de se confiner à écouter la peur… La peur ! On la connaît, la peur. Elle arrive, laide comme un pou, on lui dit qu’elle est laide, elle retourne se maquiller et revient belle comme une déesse des variétés : faut jamais se laisser abuser par la peur !
C’est bien de prier ! Mais on ne peut pas se confier qu’aux prières. Quand on se confie aux prières, on donne le job à quelqu’un d’autre. Mais quand on se confie à soi-même, là on est à l’ouvrage !
On apprend qui nous sommes dans cette pandémie, on apprend que nous sommes tous devenus responsables de nous, et du voisin. C’est extraordinaire. Ça ne nous est jamais arrivé avant. C’est un moment de réflexion, de réalisation de ce qu’est la planète, de ce qu’on est… C’est la première fois dans l’histoire de la Terre habitée qu’on a une photographie instantanée de nous-mêmes. Et chacun de nous peut faire un selfie : c’est un immense miroir qui nous dit qui nous sommes et ce que nous faisons sur cette Terre. Qui nous dit d’où nous venons. Qui nous demande : “Êtes-vous digne de cette planète ?” Et on ne sait pas trop quoi répondre. C’est la première fois qu’on a une photographie qui nous renvoie notre image : est-ce qu’on continue comme ça ? Oui, il faut penser à l’autre, l’autre juste à côté… L’autre qu’on a un peu oublié…
Réfléchir, c’est fléchir le genou de nouveau, s’apercevoir qu’on s’est trompé. Réfléchir, c’est s’arrêter… Il y aura un après, il en est sûr. Mais l’après se prépare maintenant.
Alors le Bouddha m’a dit ce matin : “Que fais-tu aujourd’hui ?” J’ai répondu : “Du sirop !” Il m’a dit : “Continue et donnes-en à tout le monde…”"
Gilles Vigneault, poète-acériculteur québécois
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