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Une astrologie poétique...

27 novembre 2021

Jacques Lacarrière...

Yggdrasil
"Je suis né d'un songe de la terre rêvant qu'elle s'unissait au ciel.
J'ai grandi dans l'ombre inquiète de racines toujours assoiffées d'obscur.
Et j'ai fleuri dans l'allégresse de la sève et l'offertoire des frondaisons.
Je suis l'axe du monde, vivant défi des temps carbonifères.
L'alliance de l'ombre et de l'éclair, le tremplin des orages, l'esprit des sources et des souffles.
Je suis le sommeil et l'éveil, le silence et la symphonie.
Je suis l'oratoire des astres, et mes feuillages s'impatientent des apocalypses à venir.
J'abrite en mes branches l'aspic et l'alouette, l'ogre et l'océanide, le singe et la sylphide, le ver et la vestale.
J'abrite l'hier des fauves, le présent des oiseaux et le demain des hommes.
J'abrite le nid des anges et les couvées du ciel."
Jacques Lacarrière (A l'orée du pays fertile)
*Yggdrasil est le nom donné par les anciens Germains au Frêne cosmique qui reliait le ciel et la terre. Il abritait en ses racines les divinités du destin, en ses branches toute l'humanité et en son sommeil le palais des dieux.
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19 novembre 2021

Christiane Singer...

Il n’y a pas de place pour deux en toi, je ne peux entrer que si tu sors.
Quand je porte sur l'autre un regard amoureux, je lui révèle sa nature profonde, je le rappelle à son identité véritable. Comme il est dit dans le chant d'Hakuin : " Tu erres parmi les mendiants sans te souvenir de qui tu es. " Le regard de celui qui m'aime, ce regard qui voit en moi ce que je suis dans ma profondeur me place dans ma royauté, me remet dans la lumière originelle.
On dit souvent de l'amour qu'il est aveugle, il est visionnaire. Il voit ce que les autres ne voient pas. Il voit derrière les apparences, derrière toutes ces protections que je me suis constituées pour protéger mon cœur. Pendant toute la vie, je suis menacée de toutes parts, par mes éducateurs, et tous ceux qui veulent m'imposer leurs vues. Je me protège toute une vie durant. Mais le regard qui m'aime fait fondre toutes les carapaces dans lesquelles je me suis cachée autrefois pour survivre.
Et pour finir, l'amour est là, bien sûr, pour nous révéler que " Dieu n'est nulle part ailleurs que partout ", que dans chaque être qui me rencontre sur cette terre, dans chaque regard qui me croise.
L'amour est là pour nous dire : dans chacun des êtres que je rencontre, je Te rencontre. Cette expérience de l'amour et de la passion dans nos existences, Maître Eckhart la décrit quand il fait dire à Dieu : " Il n'y a pas de place pour deux en toi, je ne peux entrer que si tu sors. ".
C'est ce que nous ressentons dans une passion quand nous sommes évidés comme un tronc d'arbre par la foudre, quand il ne reste plus rien en nous que ce vide béant et vibrant.
La présence de l'autre.
Cette expérience absolue du sacré. Cette expérience mystique - puisque la rencontre de l'homme et de la femme est de la même nature que la rencontre de l'âme et de Dieu.
Christiane Singer, "Du bon usage des crises".
13 novembre 2021

Byron Katie...

′′ Nous recherchons tous l'amour, dans notre confusion,
jusqu'à ce que nous trouvions le chemin vers la compréhension que l'amour est ce que nous sommes déjà."
Byron Katie
13 novembre 2021

Ramana Maharshi...

Q : Les affaires ne m’intéressent pas et j’ai peur que cela ne soit un obstacle à mon yoga ?
M : Non, cela ne le sera pas. Votre point de vue va changer comme il est dit dans la Gita (Chapitre 2). Vous allez regarder les affaires comme si c’était un simple rêve, mais cela n’affectera pas votre travail, parce que vous aller continuer à vous en occuper comme si c’était sérieux.
Q : La difficulté est d’être à la fois dans l’état sans pensées et de faire son travail.
M : Laissez l’état sans pensées s’occuper de lui–même. Ne considérez pas que c’est
quelque chose qui vous appartienne ; quand vous marchez, chaque pas est fait
involontairement(automatiquement). Laissez vos autres actions se faire de la même manière. Progressivement, la concentration va devenir plaisante et facile et vous demeurerez dans cet état, aussi bien dans l’activité que quand vous vous assoirez
spécifiquement pour un temps de méditation.
Le travail sera d’autant plus facile pour vous lorsque votre mental sera rendu stable et fort par la concentration.
Ramana Maharshi
13 novembre 2021

Nicole Montineri...

La bonté
«Durant cette période d'épreuve, nous devons orienter nos prières vers la bonté, qui offre comme une grâce la miséricorde, même à l'égard de ceux qui ne la méritent pas.
La bonté est une énergie chaude et lumineuse qui, lorsqu'elle peut aller vers ce monde cruel, le préserve de plus grandes souffrances.
La bonté est toujours à notre disposition et infuse de la compassion qui allonge le temps laissé au repentir.
Elle a des fondements éternels. Par cette énergie, nous pouvons faire retour jusqu'à la Source.
C'est le chemin de la générosité, du don de soi, de la foi, c'est à dire du souvenir constant de la Source dont nous sommes issus.
Dès que nous l'oublions, nous perdons la confiance et prenons le risque de nous égarer.
Vivre sur cette Terre avec la bonté, c'est participer au grand Dessein divin.
C'est aussi vivre avec la douceur et la patience du sage.»
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10 juillet 2021

Denis Marie...

"Loin d’être un but mythique, l’éveil est ordinaire, l’éveil est déjà là.
Il est à la portée de chacun, depuis là où il est. Il ne s’agit pas d’une performance spirituelle, d’une transcendance hors de portée, réservée à quelques élus ou à certains Êtres d’exception et qui s’obtient au terme d’un long et dur chemin d’ascèse.
S’éveiller c’est comprendre notre Nature véritable, c’est réaliser « Celui que l’on est » avant tout, originellement et dont jamais nous n’avons été séparés.
Nous y sommes constamment, indépendamment de notre volonté et des situations diverses que nous vivons.
Notre Nature est éveil, c’est nous, et non « une nature » cachée au fond de nous, qu'il nous faudrait retrouver.
S’éveiller ne signifie pas atteindre un état de conscience supérieur, mais c’est recevoir et connaître l’ouverture naturelle qui sous-tend toute conscience.
C’est rencontrer en nous l’éclat spontané du bonheur parfait derrière lequel nous courrons, comme après une ombre fugace et inaccessible, malgré nos innombrables entreprises pour l’obtenir par une saisie." ...
DENIS MARIE
1 juin 2021

Jeff Foster...

"Ta douleur,
ta tristesse,
tes doutes,
tes désirs les plus profonds,
tes pensées craintives ne sont pas des erreurs,
et cela ne demande pas à être « guéri », à être « éteint ».
Cela demande à être ÉTREINT ...
Ici, maintenant ,
légèrement,
dans les bras aimants de la conscience présente."
Jeff Foster
27 mai 2021

Satprem...

Ce n'est pas nécessaire de rencontrer un maître, ni qui que ce soit. Il n'y a qu'à promener dans sa vie son besoin d'être, son feu d'être. Ce besoin, c'est le guru en personne, c'est le Divin au fond de soi, c'est la Lumière même au fond de soi-même.

Qu'a-t-on besoin d'aller écouter la bonne parole de celui-ci ou de celui-là ? Si l'on a l'occasion de rencontrer des êtres ou des livres qui ont une puissance, une réalité pour nous, qui nous ouvrent une fenêtre un moment, c'est parfait. Mais pourquoi s'arrêter éternellement à une fenêtre particulière, à un homme particulier ?
Ces êtres et ces livres sont simplement des prétextes pour déclencher en nous l'aspiration vers le réel. Mais si ce feu n'est pas allumé dedans, vous pouvez déverser des tonnes de bonne parole, ça ne servira à rien. Vous pouvez amener des kilomètres de Christ, ça ne vous changera pas un homme. Il faut que quelque chose, dedans, ait besoin.
Si la fleur pousse et s'épanouit, c'est qu'elle cherche le soleil ; c'est aussi simple que ça.
Si l'on cherche des billets de banque ou de la philosophie, on aura des billets de banque ou de la philosophie, et c'est tout.
Mais si l'on a réellement besoin d'Être, au milieu de cette marée gluante de conscience obscurcie, alors, quelque chose s'allume dedans, et ça, c'est le Chemin.
Satprem ❤
Merci Suryâme Véronique
24 mai 2021

Lilian Silburn...

« Ce vide est fondamental : c’est la trame sur laquelle tous les états mystiques se tissent ; c’est lui qui a mon avis, caractérise la vie mystique, la séparant de la vie pieuse et religieuse : pas de vide pour l’homme pieux mais des états d’exaltation amoureuse, joyeuse, tandis que ce terrible vide marque le mystique.
[...] Ce vide de toute opération sensible et mentale est indispensable car vous pénétrez dans un domaine très nouveau, semblable à une nuit, ou rien de familier ne peut vous guider. C’est pourquoi le guide est nécessaire. Au début on a l’impression d’un vide mais en réalité c’est une plénitude, seulement l’esprit n’est pas assez affiné pour prendre conscience de cette vie trop subtile.
[...] Lorsque ce vide est devenu plénitude, à nouveau une phase de vide devient nécessaire (creuser pour mieux remplir ?). La plénitude creuse plus profondément, on tombe même dans des nuits douloureuses tant le vide est néant absolu : vie ordinaire perdant tout sens et vie mystique n’en offrant aucun.
[...] Essayez de vous concentrer sans trop vouloir le vide non plus ! Détente plutôt que concentration. Le vouloir intentionnel (kratu védique) c’est là le danger. Car ce que nous voulons n’est absolument pas la vie mystique qui est « sui generis », tellement inattendue et inimaginable : le but est trop en deçà de ce que vous aurez : désirez donc sans but, vous ne ferez pas fausse route !
[...] Pas de volonté propre, la grâce ! Il s’agit de se laisser porter par le fleuve - en étant d’ailleurs conscient. Pas de morale ! C’est la déchéance des religions.
[...] Ne rien faire, pas de technique surtout. »
Lilian Silburn,
Chez Almora
24 mai 2021

D.H Thoreau...

Un mot écrit est la plus choisie des reliques. C’est quelque chose de tout de suite plus intime avec nous et plus universel que toute autre œuvre d’art.
C’est l’œuvre d’art qui se rapproche le plus de la vie même.
Il peut se traduire en toutes langues et non seulement se lire mais s’exhaler en réalité de toutes lèvres humaines ; - non seulement se représenter sur la toile ou dans le marbre, mais se tailler à même le souffle, oui, de la vie.
D.H.THOREAU "Walden "
Merci Mireille Bertrand
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