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Une astrologie poétique...

21 mai 2021

Khalil Gilbran...

"Il est deux êtres en chaque homme;
L’un est éveillé dans l’obscurité,
L’autre est endormi dans la lumière."
Khalil Gibran 
merci Marc Thomas
 
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17 mai 2021

Christian Bobin...

"Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu,
ne serait-ce qu'un peu. Il nous faut naitre par
la chair et ensuite par l'âme. Les deux naissances
sont comme un arrachement. La première jette le corps
dans ce monde, la seconde balance l'âme jusqu'au ciel."
Christian Bobin. 
Merci Marc Thomas
15 mai 2021

Jean Giono...

« Le bonheur, je crois, après pas mal d’expérience, s’atteint et se procure par des choses qui sont gratuites et de petites choses minuscules auxquelles d’ordinaire on ne fait pas attention. »

« Par exemple, goûter le plaisir de voir passer une averse, le bruit d’un vent particulier dans les arbres, une fleur qu’on aurait respiré, un oiseau qui aura tapé à la fenêtre et aura chanté, une visite de quelqu’un qui vous aura intéressé par sa conversation. »
« Le bonheur est en dehors de toutes ces recherches de gloire, d’argent, d’honneur.
Le bonheur est tout à fait à part. »
Merci Mag Bouzon
15 mai 2021

Krisnamurti

"Je n'ai pas de nom,
je suis comme la fraîche brise des montagnes.
Je n'ai pas d'abri,
je suis comme les eaux errantes.
Je n'ai pas, comme les sombres dieux, de sanctuaires.
Je ne suis pas dans les ombres profondes des temples.
Je n'ai pas de livres sacrés.
Je ne suis pas établi dans la tradition.
Je ne suis pas dans l'encens qui s'élève des autels,
ni dans les pompes des liturgies.
Je ne suis ni sur l'image sculptée
ni dans le chant d'une voix mélodieuse.
Je ne suis pas encerclé par des théories
ni corrompu par des croyances.
Je ne suis pas tenu dans les chaînes des religions
ni dans la pieuse agonie de leurs prêtres.
Je ne suis pas pris dans le piège des philosophies,
je ne suis pas tombé au pouvoir de leurs sectes.
Je ne suis ni en haut ni en bas,
je suis l'adorateur et l'objet de son culte.
Je suis libre.
Mon chant est le chant du fleuve vagabond
qui appelle les océans ouverts...
Je suis la Vie." 
J. Krishnamurti
via Roxane Chapdelaine
20 mars 2021

Mooji...

« Ce n'est pas la personne, mais la Conscience, qui s'éveille de ce désordre.
Et quand elle s'éveille, elle réalise que ce désordre est Divin. »
« La personnalité n'est qu'un costume porté, temporairement, par la Conscience.
Il y a un espace en vous qui ne peut être touché ou manipulé par le mental.
Il ne croit pas en votre mental.
C'est l'espace de l'Être. »
Mooji
Merci Cyril Pad.
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21 janvier 2021

Tony Parsons...

"L’esprit adore l‘idée d’une illumination qui serait une sorte de lieu distant, virtuellement inatteignable, un espace parfait de félicité permanente, libre de toute souffrance et empli d’omniscience, d’omniprésence, d’omnipotence et de toute une ribambelle d’autres « omnis » très importants, affairés au calcul des tenants et aboutissants et déterminés à sauver le monde.
Et bien sûr, comme toute cette gloire et cette distinction doit être conquise de haute lutte, il semble naturel qu’elle soit assortie d’une interminable errance dans les affres de « l’obscure nuit de l’âme », d’innombrables karmas passés, du péché originel, de la pensée juste, de l’action juste et de la préparation aux bardos.
« Un conte narré par un sot, plein de bruit et de fureur, mais n’ayant aucun sens. »
Pourtant, Être, simplement et naturellement Etre, est une constante tellement ordinaire et empreinte de tant de douceur.
Quand cela est vu, c’est.
Quand cela passe inaperçu, c’est.
Être ne nécessite aucun effort et ne requiert aucun critère.
Intemporel, il n’est pas de voie à épuiser, pas de dettes à payer. C’est déjà totalement su.
Quand ceci est entendu et que la confusion se dissipe, quand la tension pour s’emparer de l’ultime se relâche et que la vibrante énergie d’être « la vie même se déployant » devient apparente, quelque chose d’autre émerge, de façon très naturelle, bien sûr, car il s’agit de tout ce qui déjà est."
Tony Parsons
Merci Cyril Pad
16 janvier 2021

Maurice Zundel...

"Nous avons besoin, assurément, un besoin physique, biologique, de présence humaine, mais il est très rare que ce besoin de présence aille jusqu’à l’intimité, jusqu’au mystère de la personne, jusqu’à son secret éternel qui ne peut se faire jour que dans des conditions privilégiées.
Et toutes les relations humaines, la plupart du temps, sont tissées de banalités et s’accomplissent dans le conventionnel. Chacun, gardant son quant-à-soi, cache la privauté de son âme, avoue à peine ses convictions véritables, en sorte qu’on a affaire, finalement, à une humanité passe-partout qui n’a d’autre enracinement dans l’univers que ses besoins physiques.
Il y a des moments privilégiés où, tout de même, la rencontre humaine se fait, où le visage de l’autre apparaît sans masque, dans son authenticité, ce qui est très rare, parce que, justement, pour qu’un homme puisse révéler son vrai visage, il faut qu’il atteigne au niveau de l’existence le plus profond, là où sa vie s’enracine dans l’éternel. 
Et quand sommes-nous à ce niveau le plus profond où notre vie s’enracine dans l’éternel et où nous sommes sûrs d’atteindre à la réalité de l’être humain ?
Eh bien, c’est quand nous sommes complètement libres de nous-mêmes.
Nous devenons une présence quand tout est situé à l’intérieur de notre pensée et de notre amour comme en sa source, c’est-à-dire quand nous sommes devenus nous-mêmes une offrande, un don, un présent."
Maurice Zundel
Merci Angela Dupraz
26 décembre 2020

Suryâme Véronique...

Incarner une parole qui s'improvise
Incarner un chant qui se donne
Incarner ce qui ne peut se dire
mais qui se glisse entre les mots ...
Incarner une vibration particulière
qui ne provient pas d'un moi mais du Mystère.
Mystère de qui je suis avant le Temps,
âme issue du silence, baignant dans le silence,
émergeant du silence pour replonger dans le silence ...
Incarner une soif qui n'est pas de ce monde
Incarner un trésor que chacun possède au fond de son coeur
jusqu'à se laisser dépossédé par ce trésor même
pour se retrouver et vivre à chaque instant
dans un coeur dépouillé, nu et sans appui,
un coeur simple et anéanti ...
22 novembre 2020

Farid Al-Din Attâr...

Ce matin, le mot "Simorgh" a résonné en moi.
Je suis allée voir Qui il était : Le mythe d’un oiseau ressemblant au phénix, symbole de l'âme renaissant de ses cendres, se réincarnant à partir de la matière renouvelée, se retrouve dans de nombreuses mythologies de par le monde, et spécialement dans cette légende persane, reflet des enseignements sacrés irriguant cycliquement le monde, sans exclusive de race, lieu ou culture.
Exhortés par la huppe, messagère d'amour, tous les oiseaux du monde, connus et inconnus, décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorgh, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane.
Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les sept vallées du monde, les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorgh était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux mêmes.
Les oiseaux rejoignent finalement la demeure du Simorgh et le cheminement se termine dans la paix.
La conférence des oiseaux est une oeuvre majeure de la littérature persane écrite par Farid Al-Din Attâr, poète sufi du douzième siècle.
"Quand Simorgh enlevant son voile,
révéla son visage, tel l’éclatant soleil
Elle jeta sur la terre des ombres par milliers
Et des oiseaux parurent, sans nombre, à chaque souffle
Celui qui sait de qui il est l’ombre portée
Se trouve libéré, qu’il vive ou bien qu’il meure
Si tu n’a pas les yeux pour voir Simorgh
C’est que ton cœur n’est pas poli comme un miroir
Ce miroir, c’est le cœur, regarde dans ton cœur !
Peut-être y verras-tu enfin briller sa face"
❤ à ❤
Merci à Suryâme Véronique
9 novembre 2020

Rabindranath Tagore...

"C'est à l'artiste de proclamer sa foi dans le Oui éternel, de dire:"Je crois en un idéal qui plane sur toute la terre, qui la pénètre toute entière... en un idéal de Paradis qui n'est pas le produit de l'imagination, mais l'ultime réalité où toutes choses résident et se meuvent.
Je crois que cette vision du paradis s'aperçoit dans la lumière du soleil, dans la verdure de la terre, dans la beauté de la figure humaine, dans l'illumination de la vie humaine, et même dans des objets en apparence insignifiants et sans attraits. Partout sur cette terre, l'esprit du Paradis veille et fait entendre sa voix.
Il atteint notre oreille intérieure sans que nous le sachions, il donne le ton à notre harpe de vie, dont la musique envoie notre aspiration au-delà du fini, non seulement en prières et en espérances, mais en temples qui sont des flammes de pierre, en peintures qui sont des rêves immortalisés, en danse qui est méditation extatique au centre immobile du mouvement."
Rabindranath Tagore.
Extrait de "Le sens de l'art".
Merci Marie Seguy
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