22 novembre 2020
Farid Al-Din Attâr...
Ce matin, le mot "Simorgh" a résonné en moi.
Je suis allée voir Qui il était : Le mythe d’un oiseau ressemblant au phénix, symbole de l'âme renaissant de ses cendres, se réincarnant à partir de la matière renouvelée, se retrouve dans de nombreuses mythologies de par le monde, et spécialement dans cette légende persane, reflet des enseignements sacrés irriguant cycliquement le monde, sans exclusive de race, lieu ou culture.
Exhortés par la huppe, messagère d'amour, tous les oiseaux du monde, connus et inconnus, décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorgh, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane.
Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les sept vallées du monde, les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorgh était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux mêmes.
Les oiseaux rejoignent finalement la demeure du Simorgh et le cheminement se termine dans la paix.
La conférence des oiseaux est une oeuvre majeure de la littérature persane écrite par Farid Al-Din Attâr, poète sufi du douzième siècle.
"Quand Simorgh enlevant son voile,
révéla son visage, tel l’éclatant soleil
Elle jeta sur la terre des ombres par milliers
Et des oiseaux parurent, sans nombre, à chaque souffle
Celui qui sait de qui il est l’ombre portée
Se trouve libéré, qu’il vive ou bien qu’il meure
Si tu n’a pas les yeux pour voir Simorgh
C’est que ton cœur n’est pas poli comme un miroir
Ce miroir, c’est le cœur, regarde dans ton cœur !
Peut-être y verras-tu enfin briller sa face"
à
Merci à Suryâme Véronique