" L'intimité "

Tout le monde craint l’intimité – qu’on en soit conscient ou non est une autre chose. Etre intime signifie s’exposer devant un étranger - et nous sommes tous des étrangers - personne ne connaît personne. Nous sommes même des étrangers pour nous-mêmes, parce que nous ne savons pas qui nous sommes.

L’intimité vous rapproche d’un étranger. Vous devez laisser tomber toutes vos défenses ; alors seulement l’intimité est possible. Mais si vous laissez tomber toutes vos défenses, tous vos masques, qui sait ce que l’étranger fera de vous ? Voilà la peur. Nous cachons tous mille et une choses, non seulement aux autres, mais à nous-mêmes, parce que nous avons été éduqués par une humanité malade, avec toutes sortes de répressions, d’inhibitions, de tabous. Et la peur, c’est qu’avec quelqu’un d’étranger – vous pouvez avoir vécu avec la personne trente ans, quarante ans, cela n’a pas d’importance – l’étrangeté ne disparaît jamais – vous avez l’impression d’être plus en sécurité en conservant une petite défense, une petite distance, car on pourrait peut-être profiter de vos faiblesses, de vos fragilités, de votre vulnérabilité.

Tout le monde a peur de l’intimité.

Le problème se complique, car tout le monde désire l’intimité. On désire l’intimité, sinon on est seul dans cet univers – sans ami, sans amant, sans personne à qui faire confiance, sans personne à qui pouvoir ouvrir toutes ses blessures. Et à moins d’être ouvertes, les blessures ne peuvent pas guérir. Plus vous les cachez, plus elles deviennent dangereuses. Elles peuvent devenir cancéreuses.

D’une part, l’intimité est un besoin essentiel, tout le monde en a donc envie. Vous voulez être intime avec l’autre afin que cet autre lâche ses défenses, qu’il devienne vulnérable, qu’il ouvre toutes ses blessures, qu’il lâche tous ses masques, sa fausse personnalité, qu’il se montre tel qu’il est. Et d’autre part, tout le monde a peur de l’intimité – vous voulez être intime avec l’autre, mais vous ne laissez pas tomber vos défenses. C’est l’un des conflits entre amis, entre amants : personne ne veut laisser tomber ses défenses, personne ne veut se montrer dans toute sa nudité, sincère, ouvert – pourtant les deux ont besoin d’intimité.

A moins d’abandonner toutes vos répressions, toutes vos inhibitions – qui sont les cadeaux de vos religions, de vos cultures, de vos sociétés, vos parents, votre éducation – vous ne serez jamais capable d’être intime avec qui que ce soit. Et vous devrez prendre l’initiative.

Mais si vous n’avez ni répressions ni inhibitions, vous n’aurez aucune blessure non plus. Si vous avez vécu une vie simple, naturelle, il n’y aura aucune peur de l’intimité, juste la joie extraordinaire de deux flammes se rapprochant si bien qu’elles deviennent quasiment une. Et la rencontre est incroyablement gratifiante, profondément satisfaisante. Mais avant de pouvoir vous essayer à l’intimité, vous devez nettoyer complètement votre maison.

Seul un homme de méditation peut permettre à l’intimité de se produire. Il n’a rien à cacher. Tout ce qu’il craignait qu’on sache, il l’a lâché lui-même. Il n’a qu’un silence et un coeur aimant.

Osho

Merci Milko Angelo Mestdagh

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"Couronne de roses et chapeau de fleurs"

 "La lunaison de la délicatesse"

Mercure, Soleil et Lune dans le signe de la Vierge :

Clarifier son chemin de vie.

Amour de la sobriété.

Neptune dans le signe des Poissons :

Ouverture de conscience.

Le mariage des opposés.

Le quotidien de l’inattendu.

Pluton dans le signe du Capricorne :

Recherche de la perfection.

Soif d'authenticité.

* 

 "Terre de compassion"

Libérée de l'activisme, de l'utilitaire, du service, ainsi que de l'obéissance obligée, l'intelligence révèle une ouverture de conscience remarquable, associée à une très grande profondeur.

Présence.

Réceptacle de l’inspiration.

* 

"Fille, épouse et mère..... "

*

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"L'homme et la baleine"

Avec un léger décalage, probablement stratégique, la parole arrive, débonnaire, comme si de rien n'était. Il fallait attendre que la Lune transite le signe du Taureau, pour que le poids des mots s'actualise.

*

Cette pleine lune montre deux belles conjonctions de planètes.
Lune et Neptune en Poissons
La démesure; la plongée dans l'obscurité; le trouble et la confusion.
Ou bien l'immensité sans fin, sans but, sans pourquoi; la réhabilitation de l'intelligence intuitive et la Présence.

Soleil et Jupiter dans le signe de la Vierge
La toute puissance du mental analytique, le comprendre impérieux.
Ou une exigence de qualité, une belle compétence, une clarté remarquable.

Le mythe biblique du prophète Jonas nous accompagne magnifiquement sur cette proposition lunaire. 
L'éternel donne l'ordre à Jonas de se rendre à Ninive pour exhorter les habitants à amender leur vie corrompue. Pris de peur, il se dérobe et prend la fuite à bord d'un bateau phénicien.
Une tempête éclate, persuadés qu'elle s'explique par la présence de Jonas, les marins jettent le prophète à la mer. Aussitôt la mer se calme.
Jonas est avalé par une baleine, dans son ventre obscur, il passe trois jours et trois nuits, puis Dieu le dépose sur une plage de sable fin.
Jonas accepte sa mission, sa prédication impressionne tout le monde, le repentir est collectif. Dieu leur pardonne.
Il trouve refuge sous un arbre. Dieu, taquin, fait sécher l'arbre immédiatement, le crâne chauve de Jonas est mis à l'épreuve, l'insolation le guette.

Le prénom Jonas, selon l'étymologie hébraïque, signifie "colombe" !

C'est une histoire que chacun reçoit selon son coeur. Comme toutes histoires mythologiques, le propos attend que le lecteur ou l'auditeur participe, qu'il devienne caisse de résonance. Alors l'entendement est unique et singulier.
Cette lunaison nous invite à prendre la décision de voir ce qui ne va pas dans notre vie, de prendre conscience de notre difficulté existentielle, d'en prendre la juste mesure.
Nous avons tous le réflexe de fuir la souffrance, d'esquiver la difficulté et d'aller voir ailleurs... Nous nous embarquons sur n'importe quel bateau, n'importe quelle croyance, n'importe quelle adhésion...
La situation empire, nous nous retrouvons dans un ventre de baleine, dans une nasse psychologique, dans une matrice envoûtante et douloureuse.
Trois jours et trois nuits de cauchemar qui aboutissent à un écroulement psychologique, à la dépression.... ou bien, notre maturité spirituelle nous accouche sur une plage bienveillante.

*
Une naissance est proposée.
Plongeon dans la coupe du coeur.
Obscurité lumineuse.
Doux baiser de Dieu.

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"L'étoile du berger"

"Un enfant blessé, mais résilient, connaît l'itinérance, comme les itinérants qui s'orientent vers un but, un rêve, une étoile du Berger qui donne la direction. Mais comme les vents leur sont contraires, ils doivent louvoyer, s'éloigner du but pour y revenir plus tard. La voie du détour est fréquente chez les résilients qui finissent quand même par retrouver leur chemin après de longs écarts et des méandres laborieux." Boris Cyrulnik 

 Merci à Kim Paderewski et à Sylvie Petit-Fontaine.

" Le vacarme de la parlerie "

Le Tao rend hommage à cette frêle oraison qui,

sans le secours des mots, armée de sa seule candeur,

sans cesse brimée par le vacarme de la parlerie,

dit et rêve l'indicible, nomme inlassablement l'innommé.

*

Maître, le Tao fréquente-t-il aussi des lieux modestes ?

Le Tao est dans la niche du chien,

dans le cambouis maculant les mains du mécanicien,

dans la poche trouée du veilleur de nuit,

dans les ouïes de la sardine fraîchement pêchée.

*

Maître, depuis quand le Tao est-il le Tao?

Le Tao est l'enfance de toutes choses et leur évanescence.

Le Tao a l'âge du nourrisson, le poids des ans de l'éternité.

*

Maître, comment honorer le Tao si d'aventure on le croise ?

Le culte de la personnalité est étranger au Tao :

il n'a ni bonne parole à porter au loin ni honneurs à recevoir.

Le Tao n'a pas de disciples et n'en souhaite point.

A ceux qui seraient tentés de lui vouer un culte, le Tao murmure,

sur un ton de péremptoire douceur :

"Oubliez le Tao, passez votre chemin."

" La statue "

Regarde en toi-même pour y rechercher la beauté et, si tu ne l'y trouve pas, imite le sculpteur qui, pour parfaire son oeuvre, la gratte, l'épure, la polit et lisse la matière jusqu'à ce qu'un beau visage apparaisse.

Comme lui, enlève en toi ce qui est inutile, corrige ce qui te parait imparfait, efface en toi les zones d'ombre pour que la lumière transparaisse, ne cesse pas de sculpter ta propre statue jusqu'à la rendre manifeste et lumineuse...

Deviens cela, ton oeuvre propre, demande-toi si vit en toi un être pur, sans que rien d'étranger ne le trouble ou ne le dévore...

Et si tu le découvres, c'est que tu es devenu la véritable image de toi-même, que tu t'es élevé tout en restant au coeur du monde et que tu peux contempler, sans aucune aide, la vérité au fond de toi. 

Plotin, Ennéades.

"Dans la lumière antique" Sylvia Lipa et Jacques Lacarrière aux éditions Philippe Lebaud.

"C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté."

 "Actes et paroles"

Je viens ici faire mon devoir. Quel est mon devoir ? C’est le vôtre, c’est celui de tous. Défendre Paris, garder Paris. Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde. Paris est le centre même de l’humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain. 

Paris est la capitale de la civilisation, qui n’est ni un royaume, ni un empire, et qui est le genre humain tout entier dans son passé et dans son avenir. Et savez-vous pourquoi Paris est la ville de la civilisation ? C’est parce que Paris est la ville de la révolution.

Qu’une telle ville, qu’un tel chef-lieu, qu’un tel foyer de lumière, qu’un tel centre des esprits, des cœurs et des âmes, qu’un tel cerveau de la pensée universelle puisse être violé, brisé, pris d’assaut, par qui ? par une invasion sauvage ? cela ne se peut. Cela ne sera pas. Jamais, jamais, jamais !

Citoyens, Paris triomphera, parce qu’il représente l’idée humaine et parce qu’il représente l’instinct populaire. L’instinct du peuple est toujours d’accord avec l’idéal de la civilisation. Paris triomphera, mais à une condition : c’est que vous, moi, nous tous qui sommes ici, nous ne serons qu’une seule âme ; c’est que nous ne serons qu’un seul soldat et un seul citoyen, un seul citoyen pour aimer Paris, un seul soldat pour le défendre. À cette condition, d’une part la république une, d’autre part le peuple unanime, Paris triomphera. Quant à moi, je vous remercie de vos acclamations mais je les rapporte toutes à cette grande angoisse qui remue toutes les entrailles, la patrie en danger.

Je ne vous demande qu’une chose, l’union ! Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. Serrons-nous tous autour de la république en face de l’invasion, et soyons frères. Nous vaincrons.

C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté.

" Chevaucher le buffle " 

 Lune, Soleil et Saturne dans le signe du Sagittaire, ouvrent en grand la fenêtre sur l'immensité.

Comment parler sans oublier le silence, l'intériorité ? 

Comment suggérer que le Ciel commence au bout de son nez ! Que la terre adore la caresse de la plante du pied ! Comment dire que le souffle de la conscience langagière s'alimente de la relation intime et que tout est invocation.

 * 

Selon les traditions, la Conscience essaie de chevaucher le tigre, la panthère, le buffle ou Pégase, le cheval ailé, né de quelques gouttes de sang de Méduse, la Gorgone. Il s'agit de canaliser l'animalité.

*

Magnifique défi que cet espace entre moi et moi.

Entre l'autre et moi.

Entre la Terre et le Ciel.

* 

La dualité entre l'humain et l'animal dans toutes les versions allégoriques, montre l'épreuve de ce rendez-vous zodiacal. Le Centaure représente cette animalité qui exprime l'ivresse, le combat, le viol et la destruction, que la Conscience apprend à gérer.

Les poètes nous proposent Chiron, le bon Centaure, symbole de la transmission initiatique. Plein de bienveillance et de maitrise, détenant un savoir immense, il est le maître spirituel de nombreux héros de la mythologie grecque. 

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http://aedes.over-blog.com/2015/02/les-dix-tableaux-de-la-quete-du-buffle.html

http://vivrevouivre.over-blog.com/article-la-maitrise-de-l-energie-99824737.html

« Pieds de bouc et flûte de Pan »

Bien qu’allaité par Amalthée, le dieu Pan, frère de lait de Zeus, a mauvaise réputation. 

Pieds de bouc, velu, barbichette et cornes pointues, il cumule les handicaps, sa mère le rejette mais il trouve sa place dans l’Olympe parce qu’il « amuse » les dieux. 

*

Les poètes le disent protecteur des bergers, des pâturages  et des troupeaux, dieu champêtre, dieu nourricier par excellence. Mais un autre visage se profile car il symbolise la sexualité exacerbée. Il a la capacité d’exciter la foule, de la combler de bienfaits ou de provoquer l’hystérie et le désordre.  Jouisseur, danseur, festoyeur, il abuse des disciples de Dionysos, les Ménades, quand elles sont ivres… 

*

Autres facettes de Pan :

Il a un goût prononcé pour la sieste, le sommeil et la nuit. Réveillé pas surprise, il pousse un cri terrible qui génère la peur panique.

Il tombe amoureux de la nymphe Syrinx qui, pour échapper à ses ardeurs, se transforme en roseau…. Pour l’honorer il coupe sept roseaux et invente la flûte de Pan.

Une autre étymologie de son nom est « tout », le dieu de la totalité ! Dieu de la vitalité débordante, de la nature totale, la nature divinisée… vu sous cet angle, nous comprenons mieux la démesure qu’il théâtralise et la sidération qu’il inspire.

A l'annonce de sa mort, la vie végétale et la vie animale, dont il était le symbole, sont anéanties par le froid et l'obscurité... Les habitants du pays prennent conscience de leur nudité !

Son cri est une déchirure ! Le voile tombe !

Il pourrait signifier la sortie d'un état de conscience en lien avec la Terre-Mère, avec la sensorialité, avec une appartenance collective. Avènement mystérieux ! Changement fondamental !

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L’expression : « Pan, le grand Pan est mort » est passée dans la langue populaire pour signifier la fin d’une société, la fin des institutions. Toute ressemblance avec notre société est purement fortuite...

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"Du bon usage des crises..."

J'ai eu plusieurs fois, l'impression vertigineuse de voir jusqu'au fond des êtres.

C' était comme si tous les masques protecteurs avaient fondu -- comme si, sous les multiples pelures, brillait le noyau.

Chaque fois j'ai été submergée d'une indicible tendresse pour cette unique manière d'être au monde que chacun manifeste à travers le corps qu'il s'est choisi, ses gestes, ses hésitations, ses maladresses mêmes -- et chaque fois m'a étreinte une vénération profonde pour cette part divine que chaque vivant -- le plus souvent à son insu -- incarne."

"Du bon usage des crises" -- Christiane Singer.

« A la croisée des chemins »

Les Trois Grâces, tableau peint par Raphaël actuellement conservé au Musée Condé à Chantilly.

Importante pleine lune du printemps, l’axe Taureau-Scorpion est le territoire privilégié de l’imagination.
En Scorpion, Hécate aux trois visages, ténébreuse à souhait pour les uns et bénéfique pour les autres, ouvre le bal. N’oublions pas que dans le signe opposé, le Taureau, Aphrodite est dite : pudique, féconde et lubrique…
Au printemps comme à l’automne, cette noble Lune présente au Soleil sa totale magnificence.
Mère, Sainte et Courtisane, sont au rendez-vous !
Vison globale de la féminité.
Ouverture de conscience, changement de vie, fascination passagère, retour à soi… à la croisée des chemins se trouve la résidence sacrée !

*

Pleine lune du carrefour !

Un bel exemple dans la mythologie grecque : Œdipe. Il fuit éperdument son destin pour échapper au funeste oracle, au point qu’il finit par se trouver au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne, c’est le carrefour de sa vie !
Comme lui, sur le toboggan de la vie extériorisée nous nous fuyons, jusqu’à nous perdre de vue et déprimer. Pourtant à chaque instant, nous avons rendez-vous avec nous même, car nous sommes toujours à la bonne place !
Chaque personne est un carrefour où se croisent les énergies antagonistes afin que le cœur épouse, harmonise les énergies contraires et rende hommage au Vivant spontanément.
La Présence silencieuse est la déesse du carrefour, maîtresse des trois mondes : Ciel, Terre et Enfers, elle dispense tous les dons car elle est la source guérisseuse de l’oubli de soi.
Gratitude.

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"L'amour n'est pas un sentiment.

Tous nos sentiments sont imaginaires,

et si profonds soient-ils,
nous n'y rencontrons que nous-même...
c'est-à-dire personne.

L'éloge de la sainte paresse vient de paraître aux éditions Almora.

La sainte Paresse est un état d’abandon au flux de la vie. Ceux qui savent regarder l’herbe pousser, contempler l’océan, se perdre dans les nuages ou le bleu du ciel, sont sur le chemin de la sainte Paresse. Ils savent naturellement s’ouvrir à une autre dimension de la vie.

Cependant, la sainte Paresse, ce n’est pas regarder la télévision ou surfer sur internet. Toutes les formes de distraction, de divertissement, participent pleinement de l’agitation générale et sont absolument contraire à cette attitude d’ouverture au monde.

La sainte Paresse est la capacité de « ne rien faire », de s’abstraire des multiples activités quotidiennes, de ne plus être possédé par la volonté d’agir. Voici quelques clés pour vivre autrement, sans effort, sans contrainte, sans maîtrise... 

Érik Sablé 

Merci Hélène Noel

"Le Rameau d'Or" 

Le rameau d’olivier dans le bec de la blanche colombe....

Bien sûr, je parle de l'extraordinaire aventure de notre ancêtre biblique : Noé, souvenez-vous : le déluge, l’arche, les couples d’animaux, les divagations océaniques et puis enfin.... l’Arc en Ciel !

Le clin d’œil de Dieu a son élu !

L’arche d’alliance… et la nouvelle Terre. 

Durant la dernière nouvelle lune du mois de Mars, plusieurs planètes étaient dans le signe des Poissons. C'était le temps de la descente dans la nuit obscure et dissolvante….

Comment "être préparé" à ce qui ne s'imagine pas ?

En allant dans le très-fond de son âme car la venue de ce "lever de conscience" est éblouissante !

Les extrêmes s’aiment, s’attirent et se distinguent à nouveau pour goûter le bonheur de se réunir encore...

Vivre enfin l'éclatement de la lumière printanière !

Vivre la "résurrection" en ce jour de Pâques ? 

Dans une histoire mythologique indonésienne, les dieux inventent la mort par compassion pour les hommes car l'humanité est plongée dans une grande détresse, incapable de demander de l'aide, incapable de s'en sortir.

A cette époque, l’homme est immortel.

L’ignorance a durci son cœur, il ne chante plus le Vivant. 

Enfermé dans une sorte de sarcophage énergétique. Coquille matérialisée par son propre imaginaire maladif.

Prisonnier de lui-même !

Sans fin ?

Seule la mort et la dissolution du corps physique permettront à la conscience de retrouver sa source d'abondance... et ainsi, de recommencer son cycle d'incarnation dans de bonnes conditions, de redécouvrir et d'actualiser la Lumière et l'Amour.

Depuis ce temps là, l'homme fréquente la mort !

"Le Rameau d’Or"

Dans beaucoup d'autres traditions : sumérienne, persane, islamique et judéo-chrétienne, face à cette humanité sourde et rebelle, immobilisée dans la douleur et le désespoir, le Seigneur, plein d’amour,  se questionne : Que faire ?

Comment dissoudre cette emprise engendrée par l’égoïsme !

Le Seigneur invente le déluge. 

Un retour à la case départ...

Aussitôt dit aussitôt fait ! Les eaux célestes se déversent sur la terre.

Noé, bien informé, construit une arche selon les conseils du Seigneur, il réunit sa famille puis il accueille  les couples d’animaux. Et vogue la galère...

Bien sûr, entendez bien, cette arche est une île.

Nombril du monde, elle est une synthèse de connaissance.

Le Regard regardant !  

La déambulation allégorique assumée : "l’Arc en ciel" apparait….

Un corbeau, une hirondelle, puis une colombe, et encore une autre colombe….

Enfin le "Rameau d’Or" dans le bec de l’oiseau.

Nouvelle Terre, nouvelle Humanité, nouvel Homme !

N'oublions pas que ces textes sans âge, aussi vieux que le monde, sont issus de l'intelligence intuitive. Ils nous offrent une sorte de récapitulation de conscience.

La genèse de notre propre conscience, le chemin de retour de nos âmes dans les mains de Dieu..... rien que cela me direz-vous ! Oups ! En ce début d'avril, la parole lyrique me taquine !

Ce mythe biblique ne parle que de la juxtaposition paradoxale du MAINTENANT et du TOUJOURS....... de l'ICI et du PARTOUT..... Car il n'y a que le Présent éternel !

L'homme a crée le passé pour se rassurer, puis il a crée le futur pour se projeter, pour voyager à petits frais. Cela ne coûte pas cher et peut rapporter gros... Parait-il !  Croit-il !

En fait, la mise en pratique de cette philosophie de vie, montre que l'homme oublie, s'oublie... perdant le contact avec son âme, il se déserte, et souffre. Triste, dépressif, sans foi ni loi, le bateau collectif prend l'eau de tous les côtés....

Mais l'épopée magnifique de Noé, à l'image du rameau d'olivier, nous ouvre la porte de l'Espérance.

 "L'actualité étoilée"

Brève, elle flirte avec la sortie et l'entrée, de deux hommes importants, de la vie politique et religieuse, du monde.

Durant ce mois de Mars, Hugo Chavez est mort….

Une personnalité hors norme, au service de son peuple, cela est incontestable.

Par contre, l'idée de la momification ? Etre embaumé ? Je ne sais plus… Drôle d'imagination ?

La momification des grands rois et des pharaons existe depuis toujours : l’Egypte ancienne, les Tibétains, les Aztèques…. Mais que cela continue.....? Les grandes figures du Communisme du XXème siècle : Staline, Lénine, Mao Sté Toung, Hô  Chi Minh, Kim II-Song de Corée du nord.... Et maintenant Chavez…. A chacun son éternité et Dieu pour tous !

Bien sûr, nous avons dans l'histoire chrétienne, quelques saints qui se font remarquer en défiant les lois de la conservation du corps physique et qui, parfois, ultime provocation, embaument !

Oui mais.... Ce n'est pas de leur faute, c'est comme par inadvertance.... Ils ne font pas exprès.... Rien que du vivant.

Parlons vrai ! La fautive, c'est la ROSE !

Et pourquoi le parfum de la rose tient-il tant à accompagner les saints dans l'Orient du Coeur ?

Autre événement important : le nouveau pape, un français non un François !

Pour l'instant que dire de plus.... L'humanité et la simplicité de ce pape François 1er, sont les bienvenues.

Le 1er Avril n'a pas de fin....

N'est-ce pas la philosophie de ce poisson d'avril ?

"LA VIE A l'ECLAT D'UN SOURIRE"

L'ange au sourire, la Cathédrale de Reims

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M. Senard

 L'astrologie est basée sur l'astronomie.

Leur origine est aussi ancienne que l'origine connue de la civilisation.

Depuis la période historique la plus reculée de la Chine et de la Babylonie, laquelle est probablement le berceau de ces sciences, jusqu'à l'époque de Kepler qui, lui-même, était convaincu de la légitimité de l'astrologie et la pratiquait, c'est-à-dire depuis cinq mille ans au moins et parmi les principales nations de la terre.

M. Senard.

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« Magicienne et Enchanteresse »

" Circé "

Lune, Soleil, Chiron et Neptune dans le signe des Poissons, le rendez-vous proposé est subtil mais aussi particulièrement dangereux.

Grand silence...

Intériorité sans introspection...

Intimité sans émotion, sans image, sans mot ....

Présence !

L'immensité reprenant ses droits, toutes les nuances de la sensibilité sont éveillées, comme les vagues d'un océan belliqueux, elles fouettent les rochers....

Prudence.

*

" Ulysse "

Vertige maximum ! Présence.

*

"La foire aux illusions"

Trompeuse, cette lunaison flatte le rêve au détriment de la réalité… Divagations psychologiques, démesures, délires, fantasmes, et expériences extraordinaires… Prudence !

" Circé "

L’origine mythologique des Poissons relate que Vénus (Aphrodite) et son fils Cupidon, étaient assis au bord de l’Euphrate. Vénus aperçoit tout à coup Typhon (principe des ténèbres), l’ennemi des dieux, qui s’approchait d’eux.

Ils sautent aussitôt dans le fleuve. Ils furent sauvés de la noyade par deux poissons que la déesse, en témoignage de sa reconnaissance, fit placer dans les cieux. (M. Senard, le zodiaque, clef de l’ontologie)

" Vénus et Cupidon "

*

VENUS, exaltée dans le signe des Poissons, symbolise le précieux, l'adoration, la béatitude, l'amour inconditionnel.

*

JUPITER et NEPTUNE, en domicile dans ce signe, symbolisent l'intégration dans le groupe, et d'excellentes qualités d'accompagnement.

*

Quant à MERCURE, en exil et en chute dans les Poissons, la planète théâtralise "le regard" et "le REGARD", deux localisations différentes de la conscience :

"Témoin mental, (Mercure en exil), le regard " 

Il se manifeste par un commentaire permanent de tout ce qu'il expérimente. Il alimente ainsi l’insécurité et tous les dérèglements psychologiques. Il joue avec tout et tout le monde, malicieux, manipulateur, insaisissable, il risque fort de se duper lui-même....

"Témoin du cœur, (Mercure en chute), le REGARD"

SILENCE.

Issu de la vacuité..... Il est le fils de l'amour inconditionnel.

Vision globale...... Il observe avec bonhomie et tendresse.

Centre du zodiaque...... Il regarde la roue tourner sans en être affecté.

Il ne se différencie pas de ce qu’il expérimente, sans pour autant être identifié à ce qu’il perçoit.

Arche de Noé,

Il vogue sur l’océan sans fin....

*

http://www.astrotheme.fr/transits_carte_du_ciel_et_ephemerides.php?i=1

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"Le Regard sculpte le Vivant ..."

*

Œil d'aigle, vision globale, juste posture...

Le silence des profondeurs est ta source fraîche, ton lait miellé, ton vin chaud en ce jour de novembre plutôt froid.

*

Le Soleil en Sagittaire, oui celui qui s'agite, qui brasse de l'air.

Ecrire, parler, agir..... Où cours-tu ? Pourquoi cours-tu ?.....

Qui parle quand tu prends la parole ?... D'où parles-tu ?.......

*

Ce Regard, tu ne le sens pas.

Il ne fait référence à rien.

Il t'échappe complètement car tu le cherches avec des mots, des images et des émotions. Tu le cherches dehors, dans cette périphérie qu'est la personnalité psychologique. Elle a besoin de se dire pour s'entendre, de s'écrire pour se lire, de s'objectiver de toutes les manières pour perdurer. Voilà son drame ! Sa tristesse ! Sa dépression ! Sa révolte…..

Il y a du vertige dans l’air !

Toi, tu regardes cela……. Tu n’es pas cela.

Car un regard d’aigle te porte !

*

"Fais ce que tu fais"

Il est important d'assumer ta souffrance, de projeter ta croyance, d'espèrer ton utopie, de jouer le jeu de ta vie....

C'est ton chemin d'homme, donc pas de problème.

Mais, s'il te plaît..... Aime-toi.

L’amour est le code d’accès à l'inattendu.

Aussitôt le Regard reprend la place qu'il n'a jamais quittée, et t'accompagne tendrement.

Car un regard d’aigle te porte !

*

Tu es hypnotisé par les formes du monde, la pensée, les émotions intenses, les phénomènes extraordinaires, c'est normal, habituel, automatisé..... Mais tu dois comprendre que cet état est celui de ta poche placentaire, de ton berceau d'ignorance, de ton cocon protecteur.

Cette coquille d'œuf envoûtante, ton bec d'oiseau saura la briser au juste moment. Et c’est heureux, c’est ballot dirait un de mes amis…. Ce moment : c'est AUJOURD'HUI ! Oui, maintenant, là où tu es, tel que tu es, il suffit de te laisser porter par l’inspiration.

Car un regard d’aigle te porte !

*

Ce Regard, personne ne peut te le donner..... D’ailleurs, tu n'en voudrais pas ! Tu ne "le" reconnaîtrais pas ! Tu ne "te" reconnaîtrais pas.

Tu attends un signe ? Mais de qui ? Papa-maman ? Un amoureux magnifique ? Une rencontre époustouflante ? Un maître spirituel ? Une manifestation divine rien que pour toi ?

Ta personnalité enfermée dans sa propre référence-prison peut attendre longtemps.

Audace d'Etre que d'oser se lever..... Se confronter aux multiples feux de l'ignorance, traverser le musée des horreurs, se reconnaître dans tous les personnages du musée Grévin, et marcher...

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Le Regard sculpte dans le vif,

Copeaux tombants, tu découvres le mystère du Vivant.

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 « L’insoutenable légèreté… »

Peinture de Didier Delamonica

Que dire de la pleine Lune dans le signe des Gémeaux, avec en face, le Soleil et Mercure en Sagittaire ?

Temps de révélation.

Légèreté, adaptation, inspiration poétique, envol, étonnement !

Justesse du maintenant…

Fidélité absolue.

*

Elle déploie toute sa palette de couleurs, tous les camaïeux imaginables.

Point d’équilibre à sentir...

Entre les deux rives, le passage s’invente à chaque instant.

Respiration profonde.

Le sérieux de façade rejoint la gravité essentielle.

La routine se donne à l’exubérance.

L’immobilité se danse !

*

*

La longue litanie des caricatures psychologiques rend hommage à la vision collective, aux codes sociaux et religieux. Le risque de pétrification est grand car le feu doux de la sécurisation endort la conscience.

Par compassion, les poètes ont inventé le carnaval, le temps de l’inversion, de la provocation, afin de permettre une respiration....

*

Sur le fil de l’inspiration.

Silence de l’entre-deux.

Profondeur abyssale.

Suspension.

Légèreté. 

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Moment fugitif.

Entre épines et pétales de rose,

le langage amoureux embaume le chemin...

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« Quiconque te voit le matin est joyeux quand la nuit tombe » 

Un regard de complicité entre la pleine Lune dans le Sagittaire et le Soleil en Gémeaux.

Lune marcheuse, pèlerine.

Lune exotique, colorée, pimentée.

Lune curieuse et philosophe.

*

Ouverture du pélerinage….

Dix orteils alignés, quelque peu noircis par la fumée des bougies inopportunes, patinés par les caresses dévotes.

Digicode mystérieux.

Sur la base d’un pilier monumental, église Saint Sernin, il ne te reste que cela Saint Christophe…

Juste de quoi déposer nos fronts sur tes pieds.

Hommage et bénédiction.

*

Mystérieux Christophe !

Géant à gueule de chien !

Te revoilà passeur, protecteur des voyageurs.

*

Le chemin appelle !

Déambulation à l’aveugle, couloirs, boutique de bondieuserie.

Une grille, une seconde grille…

Chasses dorées et silence de pierre.

Les reliques de quelques saints oubliés éclairent le chemin.

Garde rapprochée étonnante.

Dans une mandorle superbe, le ventre rond d’un Christ rayonnant interpelle.

Un aigle magnifique posé sur ses deux doigts levés.

Ville rose honorée.

*

La porte de la crypte s’ouvre.

Quelques marches de marbre blanc.

Une corde tressée flirte avec le mur froid.

Le silence se densifie, nous accueille.

Nous sommes seuls, elle et moi.

*

Un pilier sobrement sculpté, au centre de la pièce, semble posé sur du sable fin, probablement les vestiges d’un fond de lac au cœur de la ville.

L’Omphallos de Delphes, peut-être.

*

Le silence est palpable.

Spontanément la main caresse la pierre !

Reconnaissance mutuelle.

Douceur d’un intime partagé.

Pas de rituel formel entre nous !

Sainte connivence !

*

Ouf ! Enfin sur le parvis de l’église Saint Sernin.

Le soleil foudroie les yeux, éveille le regard.

Contraste et déstabilisation.

Où nous emmènes-tu Christosphoros ?

*

Une autre crypte nous ouvre les bras.

Nouvelle matrice !

Dieux, Rois et Héros de l’antiquité grecque nous accompagnent dans notre périple.

Bas-reliefs à fleur de doigts.

A nouveau la main touche, caresse, sent les nervures de la pierre.

Rébus sculptés, offerts aux curieux qui passent.

Ce jour de juin a l’humeur taquine.

Commentaires coquins et francs sourires.

Attitude probablement dérangeante.

Le gardien du musée Saint Raymond, aboyeur de service, est intrigué pas cette musique inhabituelle.

Il veille au doux repos de ces personnages figés pour l’éternité.

Berger de statues.

Pâtre de bas-reliefs.

*

Pèlerinage faisant, c’est maintenant, un vitrail discret, presque oublié, qui représente Sainte Anne, oui celle qui voit le Soleil poudroyer et la Terre verdoyer.

Pluie d’or probablement !

Dame de la rue du Taur !

Sœur Anne ! Ne vois-tu rien venir ?

*

Voici qu'apparaît un pilier palmier magnifique.

Enraciné dans un miroir mystérieux.

Branches et racines confondues.

Arbre du vertige des Jacobins.

*

Fourbus, nous sommes réconfortés par la fraîcheur d’une église cachée.

Une ceinture d’habitations la voile pudiquement.

Dame noire endimanchée !

Un grand livre posé attend notre prière écrite !

Un serpent sur un sol mosaïque attend nos pieds fatigués.

Histoire de mots, de silence, de pieds, d’orteils, de marche, de gorges sèches et de cœurs battants.

Enfin face au soleil couchant.

Breuvage doré à la main.

Un couple retrouvé rend hommage à la Vie sans fin…

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" Julos Beaucarne et Claude Nougaro "

Le pays de l'envers du décor....

http://www.youtube.com/watch?v=sghdhJBUe3s

Amis bien aimés,

Ma loulou est partie pour le pays de l'envers du décor. Un homme lui a donné neuf coups de poignards dans sa peau douce. C'est la société qui est malade. Il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par ...l'amour, et l'amitié, et la persuasion.

C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi, je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes 2 chéris qui lui ressemblent.

Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée ; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! Comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles. 
 
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers.

www.julos.be http://julosland.skynetblogs.be/post/5499082/chandeleur-75

Merci à Dominique Sauvageot.

 « Soiffard sacré »

Illustration du livre de Paul Eluard "Le visage de la paix"

Soif de liberté, d’émancipation, de découverte et d’inattendu !

L’espérance portée par cette lune voyageuse est l’éclosion de la fleur !

Le visage de la paix….

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S’ouvrir à soi-même!

S’offrir au monde !

Audace essentielle.

Désir fou !

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La simplicité du Verseau, soutenue par la toute puissance du Lion. Complicité...

Exagération.

Autonomie provocatrice.

Outrecuidance.

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Peintures rupestres, récapitulation de vie, genèse métamorphique …

Dans la caverne du cœur, le rituel s’élabore, l’adoration se déploie.

Retour à soi.

Silence.

Tatouages, écritures indélébiles, graffitis.

Sur mur, papier, pierre ou peau…

Rouge sang !

Vêtement d’épines et Cœur de rose…

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Ecriture d’autonomie sur la peau du monde !

Tambour chamanique.

Pense-bête divin !

Rides frontales et lignes de main.

Tout est prière.

Tout est invocation.

*

"Rabelaisienne attitude"

Soif d'être !

Pas de nom, pas de forme, magnétique et fugitive !

Que rien n’étanche vraiment !

Douce ivresse...

Comment ne pas devenir : Boit-sans-soif, téteur, vide bouteille et soiffard !

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Thème astral : http://www.astromail.fr/planete.php?act=2

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"Revenir à Soi"

Le signe de la Vierge est, pour la Conscience, un point névralgique.

Un minuit de l’être.

Le fond de la piscine est atteint….

La porte s’ouvre.

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Opportunité de sortir de la crise internationale qui marque tous les esprits en ce moment. Espérons que la sagesse l’emporte sur tous les appétits de puissance et sur les scénarios mortifères qui se perpétuent sans vergogne. Toutes les postures, pour ou contre, sont à classer dans le même dossier : « le besoin d’exister ». Il n’y a jamais de gagnant dans cette dramaturgie.

Chacun de nous est appelé à prendre sa place en Conscience !

*

Mercure, la planète maîtresse de ce signe, propose deux chemins :

- Le langage analytique au service de la sécurisation de la personnalité. Il permet de déployer tous les arguments logiques pour justifier les actes. Mais il y a un problème : chacun de nous est persuadé d’avoir raison.

- Le langage analogique, au service de la Conscience, développe l’intuition et l’inventivité. Il prend en compte la situation telle qu’elle se présente et de ce fait, à chaque instant, s’ajuste en donnant à chacun sa juste place pour la joie de tous.

*

Retour à Soi !

Ne croyez pas que la Syrie est un pays du Moyen-Orient, lointain, ailleurs….. Non, cette terre syrienne est dans l’Orient de notre Cœur.

Retour à Soi !

Ne croyez pas qu’un tyran massacre son peuple, là-bas, ailleurs…..Non, c’est notre personnalité qui inlassablement, pour se protéger, pour se maintenir, massacre notre Enfant Intérieur.

Retour à Soi !

Ne croyez pas que cette souffrance intolérable est extérieure…. Non, nous gaspillons toutes nos énergies à masquer notre souffrance, à « jouer » et à « sur-jouer » notre respectabilité. Pour survivre, nous n’hésitons pas à « massacrer » celui qui mettra en doute notre légitimité.

Retour à Soi ! 

Ce cauchemar théâtralise pour chacun d’entre nous : Notre Ombre.

*

En bonne Mère, cette nouvelle lune dans le signe de la Vierge nous ouvre ses bras.

Se laisser cocouner….

Bouffée d’amour….

De la tendresse en abondance…..

Eclats de rire !

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La créativité de "l'enfant intérieur" est indispensable au bon équilibre de notre vie.

Soyons artiste !

Sa candeur est le reflet de notre authenticité !

Soyons l'innocent aux mains pleines !

Sa sensibilité immense est notre magnifique fragilité !

Soyons ouverts à l'inconnu !

Son sourire est l’évidence de notre accueil inconditionnel.

Soyons bienheureux.

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« Saint Valentin ou Sainte canaille »

Cette pleine lune dans le signe du Lion révèle la dimension cachée de l’amour. C’est la Ménade, disciple de Dionysos, qui témoigne de cet amour total.

*

A l’origine, à la mi-février, c’était la célébration du faire-part de mariage de Zeus et d’Héra !

Héra ! Mère divine, première Dame mais aussi première canaille….

Vous vous souvenez, Tirésias, le voyant de l’antiquité grecque, sur un questionnement déplacé de Zeus : "Qui de nous deux jouit le plus, quand nous faisons l’amour ?" Il est obligé d'avouer qu’Héra jouit neuf fois plus que son Dieu de mari….

Il sera récompensé ….

L’amour rend parfois aveugle….

*

Mois de la fertilité et de l’amour physique. Les Lupercales, fêtes du loup, avaient pignon sur rue, durant l’antiquité. Puis Saint Valentin passant par là, c’est devenu "la fête de l’amour romantique" que nous connaissons aujourd’hui.

Qu’importe ! L’heure est à l’Amour !

*

Couple aimant, aimé…

Enflamment naturel du retour à Soi.

Entièreté d’être.

Béatitude ….

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La Ménade, le féminin de chacun et de chacune, s’éveille puis s'offre à l’intensité amoureuse et chemin faisant, ne désire plus que ce feu sacré....

Consécration oblige.

La sensibilité s’abandonne à la divine étreinte.

Possession divine.

Bien sûr, l’ordre social est en danger; la morale trébuche et déstabilise la sécurité collective. Hystérique, convulsive, délirante, cette pratique est vite condamnée.

Pourtant cette "explosion-implosion" amoureuse incarne le feu de Dieu.

Magnifique ferveur.

Quittant la coquille égotique, la conscience découvre l’ivresse de la liberté dépersonnalisante, et se laisse envahir par Dieu.

Enthousiasme !

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N’oublions pas que la maman de Dionysos aimait passionnément la foudre de Zeus. Encore une canaille..... Hermès parvient à extraire le bébé du ventre de Sémélé foudroyée et le place dans la cuisse de Zeus.

Le deux-fois né !

Dieu drôle !

Six mois dans un ventre de femme et trois mois dans une cuisse d’homme.

Surprenante genèse !

Délit de sale gueule.....

Chemin inattendu.

Inventeur du théâtre et de la vigne…

Dieu louche, il invente comme il respire !

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Bien sûr cette pleine lune dans le signe du Lion, banalisée par notre ignorance, devient beaucoup plus fréquentable. Image royale. Sublimation, idéal.... Femme remarquablement belle..... Générosité à fleur de peau.

Mais, immobilisée à la surface du monde, cette lune peut devenir prétentieuse, hautaine, orgueilleuse et susceptible. Cette grimace, parure de façade, est issue de notre destinée culturelle, cultuelle et collective.

Mais un vent taquin réveille ou réveillera cette belle au bois dormant et.................

En un instant, l’élan vital s’éveille.

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La canaille ne dort que d'un oeil !

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