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Une astrologie poétique...

9 août 2020

Jean-marc Mantel

La pensée a un poids.
Penser à une chose, c'est la déformer, car la pensée d'une chose n'est pas la chose. La pensée est une représentation mentale. Confondue avec la réalité, elle prend un poids, non pas dû à sa structure énergétique, mais à l'émotion qui s'y greffe, qui fait miroiter le trésor de ce que je suis dans ce que je ne suis pas.
C'est le mental tout entier qu'il convient d'inclure dans son regard. Car c'est sa totalité, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, qui maintient vivant le mirage du devenir.
Se désencombrer est ainsi se désencombrer des mirages qui occupent mon esprit, l'emplissent tant, que l'esprit lui-même, qui les contient, est ignoré.
Vivre léger, c'est vivre à partir de la conscience sans pensée.
Les opinions, points de vue et jugements sont alors distants. Ils ne sont plus confondus avec la réalité. La réalité de mon être est sans pensée. Elle est présente avant que j'y sois présent. Elle est, en réalité, présence. La présence, qui est présente à chaque instant, est sans poids. Elle est transparente, toujours fraîche et innocente. Elle est le regard de l'enfant étonné, de la femme aimante, et du sage accompli. Elle ne peut être trouvée, étant déjà là.
Se désencombrer, c'est ne plus chercher ailleurs ce qui est déjà ici. L'ailleurs est une fiction.
Vivre léger, c'est vivre sans la volonté. La volonté est fixée sur un but.
Je suis est le but.
Vouloir être s'enracine dans l'être. L'être sait ce qui est approprié et ce qui ne l'est pas. L'être est intelligence.
Se désencombrer, c'est se libérer du vouloir. Cette liberté du vouloir est pouvoir. Elle est le pouvoir du suprême. Le suprême est l'unique vouloir.
Vivre léger, c'est vivre sans peur. La peur est créée par le mental. Dans la conscience sans pensée, la peur est absente, car le mental l'est aussi. Sans pensée, je suis. Et dans ce que je suis, la peur n'est pas.
Se désencombrer, c'est vivre sans celui qui a peur, celui d'où part la peur, et celui en qui elle meurt. La peur n'est qu'un mouvement dans le mental. Le ciel n'est pas affecté par le mouvement des nuages qui se fait en lui. Il en est de même pour la conscience, qui n'est pas affectée par le mouvement mental qui se déroule en elle.
Vivre léger, c'est vivre sans mémoire.
Chaque instant n'est plus alors comparé. Il ne se réfère qu'à lui-même. Passé, présent et futur sont contenus à l'instant même, dans cela qui ne peut être saisi.
Se désencombrer, c'est se libérer du passé, qui obsède tant qu'il n'est pas accepté. Sans passé, je suis ce que je suis, immédiate plénitude.
Se désencombrer, au final, est s'établir dans un vécu libre de la croyance d'être encombré.
La liberté que nous sommes n'a pas besoin d'effort pour se libérer, car libre est sa nature, tout comme le miroir qui n'est pas alourdi par le reflet de l'éléphant qui est en lui.
Jean Marc Mantel
Merci Cyril Pad
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24 juillet 2020

Claude Leclerc

NOUS ALLONS TOUS MOURIR !
Vous allez mourir !
Êtes-vous prête, êtes-vous prêt ?
Être prêt(e) signifie
Avoir la pleine conscience
Que la mort peut vous attraper les chevilles
N’importe quand
Et avoir fait la paix avec cette réalité…
Alors la peur de la mort disparaît
Et vous pouvez vivre totalement
Sans craindre l’inconnu…
Mourir, c’est s’abandonner à l’infini
À l’inconnu…
Vivre, c’est s’abandonner à la vie
À l’inconnu…
Si vous n’êtes pas prêt(e) pour la mort
Vous n’êtes pas prêt(e) pour la vie…
Alors la peur de mourir
Alors la peur de vivre
Conditionne
Que vous en soyez conscient(e) ou pas
Chacune de vos pensées
Chacune de vos émotions
Chacune de vos actions…
Alors, vous devenez une proie facile
Pour tous les cultivateurs de peur
Déguisés en ministre, en pontife ou en bienpensant
Qui jurent vouloir votre bien
Et qui finissent par l’avoir…
Nous allons tous et toutes mourir
Vous, personnellement, allez mourir
Ne faites pas comme si
Vous ne le saviez pas…
Que ce soit un virus
Ou une inattention de votre part
La vieillesse ou la paresse
Qui en soit la cause
Vous allez mourir
Tout de suite ou bientôt
C’est toujours trop tôt
Quand on a peur
Quand on n’est pas prêt(e)…
Si vous avez peur
N’importe quelle peur
Peur de l’abandon
Peur d’échouer
Peur des araignées
Peur du regard des autres
C’est toujours de la mort dont vous avez peur…
Sortez votre tête
Du sable chaud et confortable
Dans lequel elle est enfouie
Et regarder la mort en face
Regardez l’inconnu en face
Regardez l’infini en face
Avec une vraie et authentique curiosité
Et prenez le risque d’ouvrir votre cœur…
Alors vous ne risquez qu’une seule chose
C’est de faire de la mort votre amie…
Alors ce jour sera
Quelque soit votre âge
Le premier jour de votre vie…
Vous commencerez à fabriquer des châteaux de sable
Avec l’inconnu
Et plus personne
Plus jamais
Personne
Ne pourra vous faire peur…
Claude Leclerc
❤️🌹❤️ Via Jonathan Gravel
15 juin 2020

Yvan Amar...

Bénie soit l’incarnation humaine, dit la tradition, car elle est le lieu privilégié de la reconnaissance de l’unique. Elle est, sur notre planète, ce qui s’est fait de mieux pour balbutier la reconnaissance du divin, aussi modeste soit-il. Le corps est une bénédiction, une opportunité unique. Depuis des siècles, des êtres ont reconnu dans ce corps l’intelligence de la création tout entière. Ce qui s’avère important, c’est que le corps, tel que nous le vivons aujourd’hui, soit l’expression du corps principe.

Il est toujours le même, quel que soit son stade d’évolution. En lui est contenue la possibilité de cette reconnaissance pour tous, quel que soit son état.

Il y a en nous, par le fait même que nous soyons ce corps, la possibilité pour le tout de se reconnaître en lui. Si ce tout ne se reconnaît pas dans notre corps, il n’y a pas de reconnaissance réelle.
C’est une bonne nouvelle car quel que soit l’état de notre corps, le fait même d’être ce corps est l’expression de la pulsion originelle.
Dans l’Inde cachemirienne, on dit : « Spanda, ce qui aspire à sa propre reconnaissance ». Aussi vous devez ressentir votre propre corps comme la première des bénédictions. Sentez à quel point vivre ce corps est digne de reconnaissance ; à sa façon, il est le très précieux don du dharma.

Dans votre corps est la connaissance infinie, il contient toute l’intelligence, toute la possibilité. Le maître caché est dans chacune de ses cellules.

Yvan Amar

Merci Bruno léger

29 mai 2020

Christiane Singer...

Quand je porte sur l'autre un regard amoureux, je lui révèle sa nature profonde,

je le rappelle à son identité véritable...

Le regard de celui qui m'aime,

ce regard qui voit en moi ce que je suis dans ma profondeur me place dans ma royauté,

me remet dans la lumière originelle.


Christiane Singer

Merci Gisèle Bonnot

22 mai 2020

Franck Terreaux...

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21 mai 2020

Jean Klein...

"Toutes les thérapies psychologiques y compris la psychanalyse partent d'un point de vue qui, pour le Vedanta, constitue ce que qu'on pourrait appeler la "névrose de base", la névrose métaphysique qui est le surgissement d'un ego qui se croit séparé.

La psychanalyse a pour but de rendre la santé et l'équilibre à cet égo séparé qu'elle considère comme une réalité légitime. Le psychanalyste veut vous remettre en possession d'un "moi" équilibré, harmonieux, en rapport harmonieux avec son entourage et les autres êtres. Cet idéal apparaît à la réflexion comme parfaitement naïf.

Vouloir équilibrer un "moi", c'est vouloir perpétuer un déséquilibre dans les meilleures conditions possibles en faisant appel à des énergies qui permettent de renforcer, de fixer, d'assurer cet état égotique qui est en réalité le déséquilibre de base, origine de tous les autres.

C'est proprement aussi absurde que de lutter contre les symptômes d'une maladie sans vouloir s'attaquer au mal lui même. La cure psychanalytique n'est donc pas vraiment une cure. Elle ne débarrasse pas le "malade" de sa maladie, elle l'aide à vivre avec sa maladie, l'ego, qui est d'ailleurs une maladie imaginaire. dans la perspective védantique, un psychanalyste fait toujours, bien qu’inconsciemment et en toute honnêteté, le travail de "Monsieur Purgon", le médecin du "Malade imaginaire" de Molière.

Un Maître authentique sait que ce qu'on appelle communément équilibre et santé est déjà un déséquilibre et une maladie. Il ne cherchera donc pas à équilibrer un déséquilibre, à soutenir par des étais ce qui est en porte à faux, il s'attaquera au déséquilibre de base, à l'illusion originelle pour rétablir la santé véritable qui ne peut être autre chose que le sentiment retrouvé de notre unité avec le Tout." 

Jean Klein

Merci Cyril Pad

30 avril 2020

Jacques Prévert...

"Etre ange, c'est étrange, dit l'ange.
-Etre âne, c'est étrâne, dit l'âne.
-Mais ça ne veut rien dire ! dit l'ange
-Pourtant, si "étrange" veut dire quelque chose, "étrâne" est bien plus étrange qu"étrange"...
-Etrange EST, dit l'ange en tapant du pied
-Etranger vous-même, dit l'âne,
et il s'envole.

Jacques Prévert

Merci Jean-Yves

26 avril 2020

Francis Lucille...

"La réincarnation est à l’idéaliste ce que la mort est au matérialiste. Le matérialiste qui demande : « qu’est ce que la mort ? », peut poser la question : « qui est là pour mourir ? »
De même, dans le cas d’un idéaliste pour qui le corps fait partie du mental, et pour qui le mental ne meurt pas nécessairement à la mort du corps, la question se pose : « Comment puis-je échapper au cycle sans fin des naissances et des morts ? » Ce problème peut se résoudre en se demandant : « qui est là pour subir ce processus de réincarnation.

Vous n’avez jamais été dans votre corps, donc la question d’y revenir ne s’y pose pas. Votre corps est en vous, vous n’êtes pas en lui.
A qui apparaît votre corps, vôtre mental, vos désirs et les autres? A vous, bien évidemment. Vous êtes le témoin de votre corps, de votre mental et de vos désirs.

Par conséquent, vous n'êtes aucun de ces objets en particulier. Vous êtes pure conscience, l’ultime témoin de vos pensées, sentiments et perceptions.
Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps.
Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience personnelle.
Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous.

Francis Lucille

Merci Cyril Pad

24 avril 2020

José Le Roy...

"Ne pas se prendre pour quelqu'un signifie vivre à partir de l'espace vide qui n'a aucune caractéristique individuelle. C'est être conscient que le monde est vu à partir d'une immense transparence éveillée, où en effet il n'y a personne.

Bien sûr, pour les autres, je suis quelqu'un : José Le Roy, professeur de philosophie par exemple...Mais cela c'est l'histoire de mon personnage public, de mon apparence humaine.

Ici, au centre, je suis libre de ces déterminations. Je suis quelqu'un pour les autres, et personne pour moi-même.Cela me rappelle la phrase de ce moine zen : "De l'extérieur un moine, de l'intérieur le ciel".

De l'extérieur, un professeur de philosophie, de l'intérieur, la vacuité.

Il ne s'agit pas d'être personne pour les autres, de se laisser mépriser, rabrouer, humilier...Il s'agit de voir qu'on est personne pour soi-même. Tu as deux identités: une identité périphérique : un individu; une identité centrale, un espace conscient. Ne mélangeons pas les deux.

Il y a deux erreurs à éviter :

-Faire de mon identité périphérique, mon identité centrale : croire que je suis seulement cet individu dans le monde.

-Nier mon identité périphérique au nom de mon identité centrale : croire que mon humanité individuelle a disparu et que l'individu n'est personne.

L'individu existe mais il est périphérique. Au centre, il y a l'Ouvert.

La vie consiste à vivre ces deux dimensions de nous-même, en même temps, et cela est possible partout tout le temps, pas seulement en vacances, pas seulement pour les nantis. En fait,tu es la Vacance Eternelle.

Il ne s'agit pas d'aller dire aux autres : "Eh les gars, au centre, je ne suis personne". Non, tu vis cette réalité en secret, pour toi-même. Tu disparais en faveur des autres. Ce qui ne signifie pas que tu laisses les autres "marcher sur ton individualité". Non, tu trouveras comment faire. Tu agiras à partir de cette liberté intérieure, et de cette immense espace secret et qui est désormais ta ressource. Tout sera plus fluide, plus simple, plus joyeux. Pas besoin de se retirer dans une salle de méditation, le monde entier est ma salle de méditation.

Et je trouve d'ailleurs qu'il est passionnant de vivre l'éveil dans le monde, avec une vie de famille, un métier, des obligations...Incarner cette liberté transcendante dans l'immanence et les limites d'une individualité est bouleversant; quelle aventure extraordinaire !" 

José Le Roy

Merci Cyril Pad

14 avril 2020

La beauté...

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