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Une astrologie poétique...

1 novembre 2020

Gilles Vigneault...

L'APRÈS SE PRÉPARE MAINTENANT

"Je ne me considère pas comme un oracle ou quelqu’un de sage.
Enfin, sage : peut-être la semaine prochaine !
Mais je suis une personne à risque, j’ai 91 ans, c’est la seule chose qui me donne le droit de parler…
Ce que je fais aujourd’hui ? Eh bien, le Bouddha a dit : “Fais ce que tu fais d’habitude, en ayant beaucoup d’empathie.” Bouddha, j'en ai une statue dans mon jardin. Des fois, je vais la voir... Et je lui pose des questions. C’est drôle, elle me répond ! Elle me dit : “Pense à l’autre.” Elle me dit : “Tu es dans l’impermanence.” Je pense que c’est ce que la pandémie nous a laissé de plus précieux : nous ne serons plus les mêmes, comme nous n’avons plus été les mêmes après la bombe atomique. Aujourd’hui, il faut des réflexions qui ne soient pas toujours conduites par les taux d’intérêt et l'argent. Des fois, je me dis : “Est-ce que nous méritons la Terre ?”
Si je m’ennuie ? Je ne m’ennuie jamais ! L’expression “je m’ennuie” a une curieuse signification pour moi, c’est pronominal, ça rebondit sur le pronom : je suis celui qui ennuie moi ! Quand tu fais face à ça, tu te dis : “Je vais attendre que les autres m’ennuient, et là je vais me plaindre !” Je ne m’ennuie jamais. Je rêve beaucoup. Il m’arrive de parler. Mais il m’arrive beaucoup, beaucoup plus de me taire ! C’est simplement un exercice de préparation pour plus tard, c’est du rodage…
Ça ne sert à rien de se confiner à écouter la peur… La peur ! On la connaît, la peur. Elle arrive, laide comme un pou, on lui dit qu’elle est laide, elle retourne se maquiller et revient belle comme une déesse des variétés : faut jamais se laisser abuser par la peur !
C’est bien de prier ! Mais on ne peut pas se confier qu’aux prières. Quand on se confie aux prières, on donne le job à quelqu’un d’autre. Mais quand on se confie à soi-même, là on est à l’ouvrage !
On apprend qui nous sommes dans cette pandémie, on apprend que nous sommes tous devenus responsables de nous, et du voisin. C’est extraordinaire. Ça ne nous est jamais arrivé avant. C’est un moment de réflexion, de réalisation de ce qu’est la planète, de ce qu’on est… C’est la première fois dans l’histoire de la Terre habitée qu’on a une photographie instantanée de nous-mêmes. Et chacun de nous peut faire un selfie : c’est un immense miroir qui nous dit qui nous sommes et ce que nous faisons sur cette Terre. Qui nous dit d’où nous venons. Qui nous demande : “Êtes-vous digne de cette planète ?” Et on ne sait pas trop quoi répondre. C’est la première fois qu’on a une photographie qui nous renvoie notre image : est-ce qu’on continue comme ça ? Oui, il faut penser à l’autre, l’autre juste à côté… L’autre qu’on a un peu oublié…
Réfléchir, c’est fléchir le genou de nouveau, s’apercevoir qu’on s’est trompé. Réfléchir, c’est s’arrêter… Il y aura un après, il en est sûr. Mais l’après se prépare maintenant.
Alors le Bouddha m’a dit ce matin : “Que fais-tu aujourd’hui ?” J’ai répondu : “Du sirop !” Il m’a dit : “Continue et donnes-en à tout le monde…”"
Gilles Vigneault, poète-acériculteur québécois
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23 octobre 2020

Osho

« Les qualités d’une personne mûre sont très étranges.
Tout d’abord, elle n’est pas une personne.
Elle n’est plus un moi.
Elle a une présence, mais elle n’est pas une personne.
Deuxièmement, elle ressemble davantage à un enfant – simple et innocente. C’est pourquoi je dis que les qualités d’une personne mûre sont très étranges, car le mot » maturité » donne l’idée d’avoir de l’expérience, d’être âgé, vieux.
Physiquement, il se peut que la personne soit vieille, mais spirituellement, c’est un enfant innocent.
Sa maturité n’est pas qu’une expérience acquise à travers la vie. Dans ce cas, elle ne serait pas un enfant, dans ce cas, elle ne serait pas une présence ; elle serait une personne qui a de l’expérience qui a des connaissances, mais qui n’est pas mûre.
La maturité n’a rien à voir avec les expériences de la vie. Elle a à voir avec votre voyage intérieur, avec votre expérience de ce qui est intérieur.
Plus on entre profondément en soi, plus on est mûr. Lorsqu’on a atteint le centre même de son être, on est parfaitement mûr.
Mais à ce moment-là, la personne disparaît, seule la présence demeure ; le moi disparaît, seul le silence demeure ; le savoir disparaît, seule l’innocence demeure.
Pour moi, la maturité est un autre nom pour la réalisation.
Vous êtes arrivé à l’accomplissement de votre potentiel.
Il s’est actualisé. La graine a fait un long voyage et s’est épanouie.
La maturité a un parfum.
Elle donne une immense beauté à l’individu.
Elle donne de l’intelligence, l’intelligence la plus affinée qui soit.
La personne mûre ne devient rien d’autre qu’amour.
Son action est amour, son inaction est amour, sa vie est amour,
sa mort est amour.
Elle est simplement une fleur de l’amour.
L’Occident a des définitions de la maturité qui sont tout à fait infantiles. En Occident, par maturité on entend que vous n’êtes plus innocent, que vous avez mûri à travers les expériences de la vie, qu’on ne peut plus vous tromper facilement, qu’on ne peut plus vous exploiter ; que vous avez en vous quelque chose comme un roc solide – une protection, une sécurité. Cette définition est très ordinaire, très terre-à-terre.
Oui, dans le monde vous trouverez ce type de personnes mûres.
Mais ma façon de voir la maturité est totalement différente, diamétralement opposée à cette définition.
La maturité ne fera pas de vous un roc ; elle vous rendra si vulnérable, si doux, si simple. »
Osho
Merci Jean-Pierre Fasani 
11 octobre 2020

Christiane Singer...

" Les gens pensent que l'intimité c'est le sexe.
Mais l'intimité concerne la Vérité.
Lorsque vous réalisez que vous pouvez dire votre Vérité à quelqu'un, lorsque vous pouvez vous montrer à lui/elle tel(le) que vous êtes réellement, et que sa réponse est : "Tu es en sécurité avec moi", c'est cela l'intimité."
Christiane Singer
7 octobre 2020

Paul Baudiquey...

"Accepter d'être aimé... accepter de s'aimer... la grâce est de s'oublier...

Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme tombe une pierre dans la nuit de l'eau.

Ce que veut dire "craquer" comme un arbre s'éclate aux feux ardents du gel, sous l'éclair bleu de la cognée.

Que peuvent savoir de la miséricorde des matins ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d'angoisse.

Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu et - vivre encore - en haute mer, menacé sans doute, naufragé peut-être, mais à la crête des certitudes royales.

L"amour peut faire son oeuvre, nous féconder, nous rajeunir, nous re-joindre...

Du fond de toute détresse émerge un vrai visage.

Et l'icône est plus fine, plus précieuse, plus belle, quand l'homme qui l'a peinte est passé par l'enfer.... Les vrais regards d'amour sont ceux qui nous espèrent."

Merci Isabelle

 

29 septembre 2020

Christian Bobin...

"L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences,
et d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse."
Christian Bobin (Ressusciter)
Merci Mont Alba
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27 septembre 2020

Nicole Montineri...

" Cette réalisation que nous sommes conscience n’est pas une expérience avec quelqu’un qui la ferait. Elle survient lorsque toute expérimentation s’arrête d’elle-même, à cet instant où le sujet se reconnaît comme l’espace au sein duquel tout apparaît.
La conscience est alors conscience de soi, pure, vide, et non plus conscience de quelque chose. Lorsque je fis l’expérience de la « mort », ma conscience se réalisa espace infini, conscience universelle. (...).
C’est parce que nous n’avons pas réalisé notre véritable nature que nous croyons mourir lorsque le corps disparaît ou que les pensées s’arrêtent.
La conscience n’est pas un état. Elle est l’essence de la Vie, éternelle.
(....)
Nous sommes, à cet instant même, ce réceptacle sans limite, lumineux, intemporel, cette vacuité silencieuse au sein de laquelle tout se produit.
Nous sommes en essence en toute chose, les uns dans les autres au sein d’une même substance cosmique"
Nicole Montineri
Merci Cyril Pad
9 septembre 2020

Sylvain Tesson...

"Les arbres nous enseignent une forme de pudeur et de savoir vivre.
J'admire leur retenue, leur timidité.
Ils m'apprennent la discrétion, poussant vers la lumière en gardant leur distance, en prenant soin de s'éviter, ayant l'infinie noblesse de ne pas se toucher.
Aucune frondaison ne s'emmêle aux autres, chacune se découpe dans le ciel sans jamais pénétrer dans la frondaison voisine.
Aucun tronc ne nuit à ses voisins. Chacun tire de la terre la force de se hisser au ciel, en silence".
Sylvain Tesson
Merci Emma Forest
8 septembre 2020

Christian Bobin...

"Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu.
Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme.
Les deux naissances sont comme un arrachement.
La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel."
Christian Bobin...   La plus qui vive.
Merci Maya Moon
31 août 2020

Erik Sablé...

L'éloge de la sainte paresse vient de paraître aux éditions Almora.

La sainte Paresse est un état d’abandon au flux de la vie. Ceux qui savent regarder l’herbe pousser, contempler l’océan, se perdre dans les nuages ou le bleu du ciel, sont sur le chemin de la sainte Paresse. Ils savent naturellement s’ouvrir à une autre dimension de la vie.

Cependant, la sainte Paresse, ce n’est pas regarder la télévision ou surfer sur internet. Toutes les formes de distraction, de divertissement, participent pleinement de l’agitation générale et sont absolument contraire à cette attitude d’ouverture au monde.

La sainte Paresse est la capacité de « ne rien faire », de s’abstraire des multiples activités quotidiennes, de ne plus être possédé par la volonté d’agir. Voici quelques clés pour vivre autrement, sans effort, sans contrainte, sans maîtrise... 

Érik Sablé 

27 août 2020

Lao Tseu...

La Sérénité 

"Laisse ton cœur être en paix.
Observe l'agitation des êtres, mais contemple leur retour.
Chaque être distinct dans l'univers revient à la source commune.
Revenir à la source, c'est la sérénité.
Si tu ne prends pas conscience de la source,
tu t'enfonces dans la confusion et la tristesse.
Quand tu comprends d'où tu viens, tu deviens naturellement tolérant,
désintéressé, amusé,
bienveillant comme une grand-mère,
digne comme un roi.
Immergé dans la merveille du Tao,
tu peux faire face à tout ce que la vie t'apporte,
et quand vient la mort, tu es prêt."
"La Sérénité". Lao Tseu.
Merci Mag Bouzon
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