Et alors nous nous inclinons devant la tristesse,
nous reconnaissons comment elle a déjà été autorisée à entrer, comme il y a suffisamment de place en nous pour la tristesse,
que nous ne sommes pas 'celui qui est triste', celui contenu dans la tristesse, mais l'espace pour la tristesse, sa demeure, son salut, son étreinte aimante; pas en tant que but, mais en tant que notre nature - conscience elle-même, déjà libre.
Ne cherche pas à te guérir de la tristesse; laisse la tristesse te guérir. Laisse-la te montrer le chemin, si tu l'as oublié.
Laisse-la te révéler les mystères de l'amour.
Laisse-la te faire te souvenir de ton coeur vaste,
de ton refus à te dissocier d'aucune part que ce soit de ton ancien moi, ce plus grand Bonheur dans lequel tu dansais dans ta jeunesse.
Ta douleur, ton chagrin, tes doutes, tes aspirations,
tes pensées craintives : ce ne sont pas des fautes,
et ils ne demandent pas à être 'guéris'. Ils demandent à être tenus.
Ici, maintenant, légèrement, dans les bras aimants et salvateurs de la conscience présente...
JEFF
Merci Milko Angelo Mestdagh