Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Une astrologie poétique...
21 janvier 2021

Tony Parsons...

"L’esprit adore l‘idée d’une illumination qui serait une sorte de lieu distant, virtuellement inatteignable, un espace parfait de félicité permanente, libre de toute souffrance et empli d’omniscience, d’omniprésence, d’omnipotence et de toute une ribambelle d’autres « omnis » très importants, affairés au calcul des tenants et aboutissants et déterminés à sauver le monde.
Et bien sûr, comme toute cette gloire et cette distinction doit être conquise de haute lutte, il semble naturel qu’elle soit assortie d’une interminable errance dans les affres de « l’obscure nuit de l’âme », d’innombrables karmas passés, du péché originel, de la pensée juste, de l’action juste et de la préparation aux bardos.
« Un conte narré par un sot, plein de bruit et de fureur, mais n’ayant aucun sens. »
Pourtant, Être, simplement et naturellement Etre, est une constante tellement ordinaire et empreinte de tant de douceur.
Quand cela est vu, c’est.
Quand cela passe inaperçu, c’est.
Être ne nécessite aucun effort et ne requiert aucun critère.
Intemporel, il n’est pas de voie à épuiser, pas de dettes à payer. C’est déjà totalement su.
Quand ceci est entendu et que la confusion se dissipe, quand la tension pour s’emparer de l’ultime se relâche et que la vibrante énergie d’être « la vie même se déployant » devient apparente, quelque chose d’autre émerge, de façon très naturelle, bien sûr, car il s’agit de tout ce qui déjà est."
Tony Parsons
Merci Cyril Pad
Publicité
Publicité
16 janvier 2021

Maurice Zundel...

"Nous avons besoin, assurément, un besoin physique, biologique, de présence humaine, mais il est très rare que ce besoin de présence aille jusqu’à l’intimité, jusqu’au mystère de la personne, jusqu’à son secret éternel qui ne peut se faire jour que dans des conditions privilégiées.
Et toutes les relations humaines, la plupart du temps, sont tissées de banalités et s’accomplissent dans le conventionnel. Chacun, gardant son quant-à-soi, cache la privauté de son âme, avoue à peine ses convictions véritables, en sorte qu’on a affaire, finalement, à une humanité passe-partout qui n’a d’autre enracinement dans l’univers que ses besoins physiques.
Il y a des moments privilégiés où, tout de même, la rencontre humaine se fait, où le visage de l’autre apparaît sans masque, dans son authenticité, ce qui est très rare, parce que, justement, pour qu’un homme puisse révéler son vrai visage, il faut qu’il atteigne au niveau de l’existence le plus profond, là où sa vie s’enracine dans l’éternel. 
Et quand sommes-nous à ce niveau le plus profond où notre vie s’enracine dans l’éternel et où nous sommes sûrs d’atteindre à la réalité de l’être humain ?
Eh bien, c’est quand nous sommes complètement libres de nous-mêmes.
Nous devenons une présence quand tout est situé à l’intérieur de notre pensée et de notre amour comme en sa source, c’est-à-dire quand nous sommes devenus nous-mêmes une offrande, un don, un présent."
Maurice Zundel
Merci Angela Dupraz
Visiteurs
Depuis la création 223 384
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Une astrologie poétique...
Publicité