Pleine lune de septembre...
« S’ouvrir à la vie »
La confiance retrouvée...
Cette pleine Lune en Bélier, signe astral de la virilité masculine, s’affiche en "amoureuse provocatrice". L'extériorisation outrancière ne menant nulle part, il est bon de la saupoudrer de prudence et d'intimité.
Associée à Uranus, chevauchant la foudre, elle devient "fille de l’inspiration". L'intelligence intuitive, en lien privilégié avec le coeur, permet de sortir des pièges de l'ignorance.
Parrainée par Pluton, elle se métamorphose en "Reine des enfers". L'intériorisation excessive est plus un rapt qu'un voyage intime. Il est bon de sentir la caresse du soleil sur son visage, de marcher sur une terre ferme et bienveillante.
Soleil et Mercure dans le signe de la Balance proposent un coucher de soleil serein, une lumière qui ne brûle pas les yeux, un partage profond sans mot ni émotion, un silence palpable.
Ecoute écoutante...
L'histoire de Mélampous, devin et guérisseur de la Mythologie grecque, me semble en analogie avec les attributions symboliques du signe du Bélier.
Il se promène avec un roi dans la campagne, un serpent mord un esclave du roi, Mélampous tue le serpent puis le brûle pieusement.
Il trouve le nid contenant les petits dans un tronc d’arbre. Il recueille les jeunes serpents. Le soir venu, les petits le remercièrent en "léchant les oreilles" du poète durant son sommeil. A son réveil, il découvre qu’il a le don de comprendre le langage des animaux et des oiseaux.
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L'étymologie poétique de son nom est "l'homme aux pieds noirs", elle signale un ancrage, un contact tellurique. Il ne marche pas, il "serpente" ! Voyage nocturne, la conscience arpente la descente dans la nuit profonde.
Roi (le coeur), l'arbre (l'axe du monde) le serpent (la circulation des énergies), c'est la mise en mots imagés du retour à Soi.
Présence.
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Plus tard, il sacrifie un taureau, l’offre aux oiseaux.
Un vieux vautour lui raconte l’origine de la blessure du Prince. Son père, le roi, était en train de castrer des béliers, voyant son enfant, il s’approche de lui avec son couteau sanglant, le jeune enfant prend peur. Le roi plante son arme dans un tronc d’arbre, accueille son enfant avec tendresse, puis il oublie son couteau.
La source de l'infirmité du prince est entendue, dite, théâtralisée !
Mélampous retrouve l’arme au cœur de l’arbre, retire le couteau, puis il lui fit boire une boisson composée "de vin et de rouille de couteau".
Guérison.
Retrouver sa puissance créatrice, sa joie de vivre, enfanter à chaque instant, rendre hommage.