" Tendresse et bienveillance ..."

Lunaison dans le signe du Cancer !

Le passé, la mémoire, la sécurisation et le bien-être, l'habitation et la famille, cette lunaison favorise la rêverie poétique.

La lune et le Soleil, en trigone avec Neptune dans le signe des Poissons et Saturne en Scorpion, peuvent ouvrir la porte à une imagination débridée.

Mais aussi à la douceur, à la paix !

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Lune et Soleil en Cancer : famille retrouvée, douceur et bien-être, harmonie sociale...

Neptune dans le signe des Poissons : voyage sans fin, désir de partir, nostalgie irrationnelle, attraction du sommeil....

Saturne en Scorpion : expansion entravée, absence d'émotion, difficulté de se lâcher, plaisir bloqué, mentalisation outrancière...

Cette lunaison dévoile notre fantasme de bien-être :

Vivre sur une île paradisiaque ?

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Version douloureuse : rêve, hallucination, illusion, tristesse, impuissance et désolation.

Version tendre : avec un peu de recul et du bon sens, cet envahissement émotionnel peut être regardé et démystifié. Magnifique opportunité pour revenir à Soi. 

Amour, partage, solidarité et respect de soi.

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 Les trois signes d'eau du zodiaque : Cancer, Scorpion et Poissons, nous invitent à célébrer notre qualité d'âme, tronc commun de l'humanité !  

Rêverie spéculative du mental dénoncée, "plaisir et souffrance", le célèbre tandem de l'illusion ne fascine plus personne. Alors, notre conscience se pose naturellement dans la coupe du coeur.

Temps de conversion intime.

Tendresse et bienveillance.

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La Lune et le Soleil en Cancer sont opposés à Pluton dans le signe du Capricorne, en carré à Mars en Balance et à Uranus dans le signe du Bélier.

Pluton en Capricorne : Le couple Soleil-Lune est invité à se dépouiller des idées culturelles et cultuelles du couple et à se laisser inventer.... à se laisser recréer à chaque instant.... Le couple de la toute confiance !

Mars en Balance : Une énergie vive qui devient pénible quand elle est extériorisée de façon outrancière, par contre, au service de l'autre, elle devient précieuse et dynamique.

Uranus en Bélier : Une inspiration instinctive dévastatrice quand elle n'est pas canalisée. Rebelle à l'ordre établi, rebelle aux habitudes, la fuite permanente devient sa philosophie quotidienne. Par contre, quand elle est reconnue pour ce qu'elle est, elle théâtralise l'inspiration, l'intuition, l'adaptation spontanée.... 

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Cette croix astrologique engendre une prise de conscience évidente, une invitation à sortir du carcan de la routine ! 

Opportunité puissante d’affirmer ce qui fait SENS et de tourner le dos aux impostures, aux croyances et aux peurs.

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Déchirement pour les uns, révélation pour les autres.

Retournement pour chacun !

Une seconde suffit pour que le basculement se réalise.

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" De naissance en naissance ! "

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« Quiconque te voit le matin est joyeux quand la nuit tombe » 

Un regard de complicité entre la pleine Lune dans le Sagittaire et le Soleil en Gémeaux.

Lune marcheuse, pèlerine.

Lune exotique, colorée, pimentée.

Lune curieuse et philosophe.

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Ouverture du pélerinage….

Dix orteils alignés, quelque peu noircis par la fumée des bougies inopportunes, patinés par les caresses dévotes.

Digicode mystérieux.

Sur la base d’un pilier monumental, église Saint Sernin, il ne te reste que cela Saint Christophe…

Juste de quoi déposer nos fronts sur tes pieds.

Hommage et bénédiction.

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Mystérieux Christophe !

Géant à gueule de chien !

Te revoilà passeur, protecteur des voyageurs.

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Le chemin appelle !

Déambulation à l’aveugle, couloirs, boutique de bondieuserie.

Une grille, une seconde grille…

Chasses dorées et silence de pierre.

Les reliques de quelques saints oubliés éclairent le chemin.

Garde rapprochée étonnante.

Dans une mandorle superbe, le ventre rond d’un Christ rayonnant interpelle.

Un aigle magnifique posé sur ses deux doigts levés.

Ville rose honorée.

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La porte de la crypte s’ouvre.

Quelques marches de marbre blanc.

Une corde tressée flirte avec le mur froid.

Le silence se densifie, nous accueille.

Nous sommes seuls, elle et moi.

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Un pilier sobrement sculpté, au centre de la pièce, semble posé sur du sable fin, probablement les vestiges d’un fond de lac au cœur de la ville.

L’Omphallos de Delphes, peut-être.

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Le silence est palpable.

Spontanément la main caresse la pierre !

Reconnaissance mutuelle.

Douceur d’un intime partagé.

Pas de rituel formel entre nous !

Sainte connivence !

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Ouf ! Enfin sur le parvis de l’église Saint Sernin.

Le soleil foudroie les yeux, éveille le regard.

Contraste et déstabilisation.

Où nous emmènes-tu Christosphoros ?

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Une autre crypte nous ouvre les bras.

Nouvelle matrice !

Dieux, Rois et Héros de l’antiquité grecque nous accompagnent dans notre périple.

Bas-reliefs à fleur de doigts.

A nouveau la main touche, caresse, sent les nervures de la pierre.

Rébus sculptés, offerts aux curieux qui passent.

Ce jour de juin a l’humeur taquine.

Commentaires coquins et francs sourires.

Attitude probablement dérangeante.

Le gardien du musée Saint Raymond, aboyeur de service, est intrigué pas cette musique inhabituelle.

Il veille au doux repos de ces personnages figés pour l’éternité.

Berger de statues.

Pâtre de bas-reliefs.

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Pèlerinage faisant, c’est maintenant, un vitrail discret, presque oublié, qui représente Sainte Anne, oui celle qui voit le Soleil poudroyer et la Terre verdoyer.

Pluie d’or probablement !

Dame de la rue du Taur !

Sœur Anne ! Ne vois-tu rien venir ?

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Voici qu'apparaît un pilier palmier magnifique.

Enraciné dans un miroir mystérieux.

Branches et racines confondues.

Arbre du vertige des Jacobins.

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Fourbus, nous sommes réconfortés par la fraîcheur d’une église cachée.

Une ceinture d’habitations la voile pudiquement.

Dame noire endimanchée !

Un grand livre posé attend notre prière écrite !

Un serpent sur un sol mosaïque attend nos pieds fatigués.

Histoire de mots, de silence, de pieds, d’orteils, de marche, de gorges sèches et de cœurs battants.

Enfin face au soleil couchant.

Breuvage doré à la main.

Un couple retrouvé rend hommage à la Vie sans fin…

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" Nul de nous ne s'avance que vers un dieu silencieux. "

 SI L’ON CHANTE UN DIEU

Si l'on chante un dieu, 
ce dieu vous rend son silence. 
Nul de nous ne s'avance 
que vers un dieu silencieux. 

Cet imperceptible échange 
qui nous fait frémir, 
devient l'héritage d'un ange 
sans nous appartenir. 

Rainer Maria Rilke, dessin d'Emil Orlik. (1917)

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Ascendant Vierge, Mercure et Soleil en Sagittaire en maison 4 : Le soleil de minuit...

Jupiter dans le signe du Scorpion, en carré avec Saturne, Lune et Mars : une tension insupportable...

Pluton et Neptune dans le signe du Taureau : à la quête d'une Terre sublimée...

Uranus en Lion : l'exception sinon rien...

Vénus et Lune noire en Capricorne : Une soif d'aimer insatiable...

Avec Saturne, Mars et Lune dans le signe du Verseau :  c'est le "poète de la Présence". 

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" L'homme de toujours.... "

De commencement en commencement, sur la scène du monde, rideaux tirés, trois coups rituels frappés... Une « expérience sans expérimentateur », inscrite dans le tréfonds du cœur de l’homme, s’épanouit.

Fragilité assurée.

Nudité exigée.

Présence.

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Un fil d’or, tiré depuis un temps immémorial, à travers les traditions religieuses, initiatiques et les « spiritualités sauvages », tisse une étoffe unique !

Singularité naturelle.

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Personnage anonyme dans la quotidienneté dorée.

Perlé de mystère.

Serti d’humilité.

Sculpté par le bon vouloir de l’inspiration.

Il chemine.

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Sans volonté particulière, à la surface du monde, le témoin traverse un désert….

Parfum d’humanité assumée.

Peau de chameau et feu dévorant.

Solitude appesantie.

Dans la coupe de son cœur, une soif insatiable brûle inlassablement les scories de l’ignorance.

Purification oblige.

Noble ambition d’être.

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Animé par un amour exclusif, peu fréquentable par l’homme du commun, il se tient à l’écart.

Mais un vertige énigmatique se propage insidieusement.

Attraction souveraine.

Connivence entre la forme et le fond.

Seul le Regard s’affiche.

Une source fraîche sourd du caillou de la personnalité.

Le miel ambré de la pierre, enfin délivré…

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Amours désordonnées à la Dionysos !

Oubli de Soi et retour au pays, à l’image d’Ulysse !

Enfantement étoilé, issu d’une pluie d’or à l’instar de Persée !

Voleur de feu à la Prométhée !

Tête vagabonde chantant l’Amour jusque dans les enfers à l’égal d’Orphée !

Rien que de la bienheureuse banalité.

Rien que de la démesure ordinaire.

Le vif-argent du fol amour !

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La justesse du mot jette un pont entre deux rives incertaines.

L’opacité aimée s’offre en partage.

Le manteau d’étoiles s’effeuille.

L’aurore aux doigts de rose se lève.

Chaque crise existentielle délivre son baptême impromptu.

La ligne d’horizon, lasse de fuir le regard amoureux, se donne enfin.

Feu sacrificiel, silence religieux, fumée d’encens, pétales de fleurs…

Ravissement discret d’un soleil immobile.

L’instant se fait murmure, psalmodie.

La flamme vacille dans l’immensité obscure de l’instant présent.

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Anciennement enchaînée à un rocher, une intelligence spontanée, est offerte !

Pour mieux goûter le silence, elle se fait parole de sagesse.

Elle se divertit en posant des mots d’amour sur chaque chose perçue, imaginée, aimée.

Curieuse, voyageuse, passante.

Délicieusement foudroyante.

Rusée assurément.

Insaisissable, elle est.

Inventivité du premier matin, au service du maintenant.

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L’homme, le deux fois né, se lève.

Fruit de la vastitude.

Héritier de la verticalité.

Il chemine bravement.

L’univers attendait depuis si longtemps de se miroiter dans le cœur d’une conscience éveillée.

L’incarné de service, offrande consentie, au contact de son nom secret devient enfin HOMME !

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