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Une astrologie poétique...
7 octobre 2012

Instant de Vie

 " INSTANT DE VIE "

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Jacques Boislève questionne Charles Caruana !

Quelques extraits des propos recueillis et retranscrits par Jacques Boislève, à Toulouse, en juillet 2004.

*

À PROPOS DE LA VIE

Aujourd'hui, pour toi, qu’est-ce que la vie ?

Un jeu à la fois simple et complexe qui me pose une question : comment traverser le monde, être pleinement là, tout en étant dans l’ordinaire de ce que je suis. C’est un jeu qui serait sûrement très simple si j’en connaissais les règles… mais ce n’est pas le cas, c’est pourquoi cela me paraît parfois très complexe. Derrière cette complexité, il y a un grand mystère et la richesse de nos vies humaines est sans doute de percevoir ce mystère sans être capable de l’éclaircir complètement. C’est ce qui fait de nos vies le plus fabuleux des jeux.

Est-ce un jeu sérieux ou pas sérieux ?

Quand j’observe les animaux ou les enfants, qui portent en eux toute cette énergie de la vie, je ne vois rien de sérieux. La vie en elle-même n’est pas sérieuse, elle est joyeuse. Elle obéit à des lois mais à l’intérieur de ce cadre, elle est très légère. Il n’y a que nous, les adultes de l’espèce humaine, qui pouvons la rendre sérieuse par des représentations mentales qui nous sortent de l’instant présent. Etre sérieux, c’est vouloir contrôler, alors qu’on ne contrôle pas la vie. La vie s’écoule avec légèreté et humour.

Qu’est-ce qui fait que tu es un être unique ?

Dire que je suis unique est une affirmation, mais c’est quelque chose auquel j’adhère. J’observe que la vie est à la fois répétition et création. Un être, c’est toujours un souffle de neuf venu féconder un réceptacle fait de choses anciennes. Selon l’angle sous lequel on observe, on peut voir ce qui se répète sans cesse, ou ce qui est toujours neuf. On peut aussi voir les deux. C’est ainsi que je me sens à la fois très ordinaire et semblable aux autres, mais aussi unique et différent de tous.

Comment vois-tu ce qui précède ton arrivée sur cette terre ? Penses-tu être dans la continuité de quelque chose ?

D’un point de vue génétique et généalogique, c’est clair, je porte les traces et les influences de mes ancêtres. Pour ce qui est d’éventuelles vies antérieures, c’est une hypothèse bien pratique pour essayer de comprendre ce qui nous dépasse, mais pour moi, ce n’est qu’une hypothèse, soutenue par des traditions que je respecte. Je peux y adhérer mentalement, mais si je suis honnête avec moi-même, je ne contacte rien directement qui puisse me confirmer cela.

*

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À PROPOS DE L’ASTROLOGIE

Comment l’astrologie est-elle arrivée jusqu’à toi ?

La rencontre a d’abord été ensommeillée. J’entendais parler d’astrologie autour de moi et cela me plaisait. Il n’y a pas eu de coup de foudre comme certains peuvent en témoigner. Je ne sais plus pourquoi je me suis lancé dans l’étude. J’ai appris méthodiquement, à partir des livres et avec un enseignant qui me guidait. J’ai trouvé là un terrain de prédilection où je pouvais mettre à profit ma capacité intuitive et ma faculté à faire des liens. L’astrologie est un monde vivant. Au cours de mon étude, j’ai adapté à ma sensibilité tous les livres que j’ai lus.

La position d’une planète dans un thème peut être vue de diverses manières : d’un point de vue extérieur, révélant des comportements particuliers "standardisables", ou de manière plus singulière.

Ce qui m’a été transmis dès le départ est une astrologie où les autres ne sont pas là. De ce fait, il n’y a pas de généralités, il n’y a que du singulier. J’ai mis du temps à l’intégrer, mais cela est venu progressivement.

La personne qui m’a transmis l’astrologie ne l’a pas fait d’un point de vue technique. Ce n’est que récemment qu’elle a enfin vu mon thème ! Nous avons fait ensemble de l’astrologie pendant trente ans sans jamais avoir de thème sous les yeux ! À chaque fois qu’on se voyait, on parlait métaphysique, poésie, analogie, et cela me nourrissait le cœur pour continuer le chemin. S’il m’avait montré des livres et des règles de pratique, j’aurais rapidement stoppé, en panne sèche d’enthousiasme. coquelicot33

Comment en es-tu venu à proposer ton aide aux autres à partir de leur thème ?

Cela a commencé avec les amis, cette tribu que j’avais rencontrée autour des livres, avec qui j’avais de nombreux échanges et à qui je faisais quelques commentaires.

Ensuite, il y a eu une longue maturation (environ 10 ans) et cela fait plus de 20 ans aujourd'hui que je commente des thèmes en présence de la personne concernée.

Dans tes commentaires, quelle est la part de restitution de connaissance et d’intuition ?

C’est difficile, car c’est très imbriqué. Il y a le thème sous mes yeux qui sert de support et l’autre qui est là en face de moi, et avec qui j’essaie d’entrer en relation. J’aime beaucoup commencer par le thème de l’instant (la situation astrologique de l’ici et maintenant), qui n’appartient pas plus à l’autre qu’à moi et qui nous concerne tous les deux à ce moment-là. Cela permet de s’ancrer dans le présent et d’établir la relation. Dans ce cadre-là, j’ai une grande liberté d’inspiration et d’intuition.

En revenant au thème natal, je reviens au connu de la personne. C’est une peu : « Récapitulons, entrons dans les schémas, pour pouvoir retourner dans le thème de l’instant et toucher ce qui est important maintenant ».

J’ai deux thème sous les yeux, celui du connu (le thème natal) et celui de l’instant qui donne une impulsion à la forme immédiate et fait le pont entre la personne telle qu’elle se connaît, engoncée dans ses personnages, et la personne telle qu’elle ne se connaît pas encore mais qui se sait être.

Ce qui se passe dépend complètement de l’attitude et de l’attention de la personne qui est en face de moi. Comment elle m’écoute ? Qu’est-ce qu’elle appelle ? Est-ce qu’elle veut identifier ses scénarios ou savoir qui elle est derrière ces scénarios ?

Personnellement, je n’ai rien envie de lui dire de particulier, je me sens au service de sa demande et j’essaie d’être présent à la fois à sa demande et à ce que je perçois d’elle-même. Parfois, il est évident que je me raconte des histoires tout seul, mais dans ce contexte, ces histoires font écho chez l’autre qui se trouve subitement éclairé sur un aspect de lui-même. Si l’autre croit que j’ai vu en lui-même et décodé quelque chose, il se trompe. Je n’ai fait qu’être là, m’exprimer sur un support que je connais bien. C’est la magie de la rencontre au présent qui l’a éclairé sur lui-même, par simple résonance.

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Tu parles du présent, parfois du passé. Qu’en est-il de l’avenir ?

Je ne parle jamais de l’avenir. J’ai fait l’expérience réceptive de la prédiction et cela m’a beaucoup blessé. Tout jeune, une voyante m’avait annoncé la date de ma mort. J’ai passé trois jours à faire des bonds dans mon lit, à ne plus dormir. J’étais vraiment très mal. Avec le recul, je sais que c’était mon initiation à la prise de conscience que ce qui est important se dit avec une délicatesse, une douceur qui permet à la profondeur d’être d’émerger. C’est ainsi qu’on peut approcher le mystère, sans provoquer un séisme préalable qui referme les portes ouvrant vers ce mystère.

Un jour, cette date prédite est arrivée, et je suis toujours là !

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De quel droit peut-on prédire ce qui est devant et particulièrement une mort ? Je me souviens d’un cours d’astrologie que l’on ne pouvait recevoir qu’en signant préalablement un engagement sur l’honneur à ne jamais prédire la mort. Y a-t-il dans un thème des éléments qui permettent de prévoir une date de mort ?

Pourquoi ne trouverait-on pas cela si on peut trouver autre chose ? Je crois qu’on peut trouver des éléments de réponse. Personnellement, je ne regarde jamais de ce côté-là. Ce n’est pas très vivant ! C’est comme si on utilisait une clef à molette pour enfoncer un clou ou un pain pour frapper quelqu’un. Ce n’est pas adéquat.

J’ai fait un travail là-dessus, avec des amis proches. Nous avions entrepris, entre nous, une exploration pour expérimenter des informations que nous avions trouvées dans les livres. C’était un travail interne, en intimité avec soi-même, pour essayer d’entendre quelque chose. Nous avons observé à quel point chacun a une lecture différente. Dès qu’on met en scène un langage symbolique, nous sommes tous uniques. Il n’y a aucun doute là-dessus. Nous ne sommes pas dans les sciences exactes et il n’y a pas de lois que chacun peut appliquer. Il n’est pas possible d’être scolaire. On ne peut répéter ce qu’on a appris auprès de quelqu’un d’autre. On est dans le vivant, et la vie est une multitude de flagrants délits de singularité !

Alors dans notre expérience, l’exploration en elle-même a été enrichissante, mais pas le résultat qui n’est qu’une probabilité dépendant d’une manière personnelle de voir les choses.

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Est-ce que tu as été confronté à des demandes de cet ordre ?

Un jeune homme, un jour, est venu me voir et m’a demandé si je pouvais lui dire la date précise de sa mort. J’ai répondu négativement. Il m’a dit alors que je n’étais pas un vrai astrologue et il est reparti.

En aucun cas, pour moi, la date de mort est une information qui se donne. C’est une manipulation de l’autre, une réquisition de la fatalité. Et ceci est valable pour bien d’autres choses que la mort… Si l’astrologue se met au service de ce qui est incontournable, inéluctable, écrasant… il devient un croquemort. Ceux qui le font peuvent s’interroger sur les motivations qui les ont conduits à faire cela.

Dans le cadre d’un échange autour d’un thème astrologique : tu parles, l’autre entend. Qu’est-ce qui fait qu’il se passe quelque chose ? Est-ce la justesse de tes affirmations liée à une longue expérience ? Est-ce la qualité de la relation que tu établis ? Ou est-ce le miroir de ta présence et de tes propos qui va ouvrir à l’autre une perception nouvelle de lui-même ?

On m’a souvent remercié d’avoir dit des choses que je n’avais pas dites, c’est pourquoi je ne crois pas que l’information objective de mes messages soit d’une grande importance. Chacun entend ce qu’il veut et ce qu’il peut entendre. Mon rôle est d’être là et de dire ce qui passe à travers moi à cet instant. C’est pourquoi j’attache une grande importance au thème de l’instant qui donne sa pleine dimension à cet aspect. Je ne crois pas à l’astrologie en tant que science, je crois au vivant du langage symbolique qui peut devenir événementiel, psychologique, karmique ou ce qu’il veut… mais avant tout c’est du vivant, pas du figé par des règles d’interprétation.

Avant toute chose, j’aime ce vivant. Je ne rends pas hommage à une lecture astrologique dans son aspect rigoureux. Ce langage me permet d’inviter l’autre à quelque chose d’unique, de délicieux… L’astrologie n’est qu’un support. Ce que je propose est avant tout un rendez-vous de relation vivante.

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Tu exprimes clairement que l’astrologie en tant que science est secondaire et sert simplement de support à une relation vivante qui permet d’exprimer un langage symbolique, mais pourtant, tu étudies, tu perfectionnes cette science. N’y a-t-il pas une contradiction ?

Quand je dis que je ne crois pas à l’astrologie, ce n’est pas vraiment une question de croyance mais de procédure, de rituel. Pour marcher, il faut lever une jambe après l’autre. Il y a une procédure à suivre pour que ça fonctionne et ensuite, on peut donner différentes formes à notre marche. Je ressens l’astrologie comme une procédure du même ordre. Il y a un rituel : établir le thème et observer ce qu’il contient et ensuite, une multitude de langages et d’interprétations qui offrent avant tout une rencontre avec soi-même. Cette rencontre est possible là où nous sommes et peut avoir lieu sur un plan intellectuel, évènementiel, psychologique… ou sur un autre plan qui lève un coin de voile sur le mystère de la vie. C’est vraiment un miroir à multiples faces, et on ne perçoit que le reflet que de la face vers laquelle on est orienté. On ne capte que ce que l’on voit, et c’est différent de ce qui veut être montré. Dans un jeu, dès qu’on est deux, il est évident que chacun ne peut pas voir la même chose.

Faire de l’astrologie tout seul dans son coin, en laboratoire, c’est une chose. Avec l’autre, c’est incroyablement différent. Je me suis rendu compte que peu d’astrologues aimaient la relation et qu’ils avaient tendance à imposer une vision de chapelle : « ça veut dire cela, il va vous arriver ceci, vous êtes ça ! ». C’est analytique et déterminant. Une lecture analytique ne suggère pas, elle nomme de manière trop serrée et arrête. Ce n’est plus du vivant. Si on est dans l’événementiel « Vous rencontrez votre amoureux dans 3 mois, vous vous marriez dans six mois et vous avez un enfant dans un an… », c’est carrément un échéancier ! Si on est dans le psychologique, on dit que telle planète va renseigner sur un type de relation particulière avec sa mère… et en l’affirmant, on le nourrit.

Les astrologues qui vivent de l’astrologie font beaucoup cela, sans doute parce que telle est la demande du public. Les autres, comme me l’avait dit ce jeune garçon qui voulait connaître la date de sa mort, ne sont pas des astrologues. Ce sont des poètes !

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Dans ton rendez-vous de relation vivante, à quoi te sert le thème natal de l’autre ?

À mieux le rencontrer. Le thème est vraiment une signature. Je tiens à le tracer manuellement, c’est ma manière d’entrer en relation. Une fois qu’il est là, sur la table, devant moi, il me sert de pont.

Au début, je travaillais sur le thème avant le rendez-vous, parfois plusieurs heures. Et puis, progressivement, en découvrant le singulier et le vivant de la rencontre et en introduisant le thème de l’instant, j’ai cessé cette préparation et cela m’a simplifié la vie ! Aujourd'hui, J’ai simplement besoin de monter le thème avant le rendez-vous pour me préparer à cette rencontre. De ce fait, je me sens beaucoup plus libre. C’est dans ce contexte que je me suis rendu compte des responsabilités très lourdes que je me mettais sur le dos avant. Face à un problème que je voyais, qu’allais-je proposer ? Allais-je être juste ? Aujourd'hui c’est clair, je ne me prends plus la tête puisque je ne propose pas de solution, je pose simplement le problème et je laisse l’autre avec lui même, avec sa propre créativité.

Quand dans les semaines qui suivent le rendez-vous, il y a une transformation importante de la personne, qu’est-ce qui s’est passé ?

Une rencontre avec elle-même, rien de plus.

Et quel est ton rôle dans cette rencontre de l’autre avec lui-même ?

Un accompagnement, un effet miroir. L’autre est parfois trop embrouillé dans ses histoires pour se rencontrer lui-même. Le fait d’aller à un rendez-vous et de s’ouvrir à quelque chose de nouveau, d’inconnu, ritualise la rencontre avec soi-même.

Une rencontre avec l’astrologue est comme une rencontre avec un thérapeute : un jeu qui donne une opportunité de se rencontrer sous un angle nouveau, au-delà de nos représentations habituelles qui nous enferment dans une vision connue de nous-mêmes.

Souvent, nous ne sommes pas vraiment conscients que nous avons besoin de nous rencontrer et surtout, nous ne sommes pas capables de rester en silence intérieur pour cela. Alors, nous trouvons quelques ruses, nous fabriquons des contextes qui permettent cette rencontre en nous frottant à une situation ou tout simplement aux autres, dans un espace où nous ne pouvons pas tout contrôler.

L’astrologie permet cela, d’autant plus que l’astrologue ne se prend pas au sérieux et dédramatise la situation. Dans ce contexte, l’autre est surpris de se retrouver face à lui-même et quelque chose s’ouvre.

Dans les rencontres, il y a ceux qui me tiennent dès le départ par leurs questions et leurs préoccupations. Pour que la magie de la rencontre fonctionne, je dois les entraîner hors du connu. Pour certains, ça marche tout de suite. Pour d’autres, c’est plus long. C’est à moi de faire un jeu de jambes verbal pour que l’autre ne sache plus où il est, qu’il décolle, qu’il tangue en cherchant de nouveaux repères. Au début, je le tire. C’est comme si nous étions sur un tandem et que j’étais seul à pédaler, ce qui est énergétiquement fatigant. Et puis, le miracle se produit. Par un mot, une image, une réflexion, une information complémentaire, l’autre prend le relais et vient alimenter le voyage. Le tandem fonctionne alors à deux. Tant que je suis tout seul, je sais que je tire et que je dois m’économiser, parce que je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir. Et puis quand l’autre adhère, ça roule tout seul…

Il y en a pour qui les choses se font très vite : ils choisissent le vélo, me mettent dessus et nous partons directement à deux !

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Est-ce que parfois ça ne fonctionne pas ?

C’est rare, mais ça arrive aussi. Pour moi c’est épuisant.

Je me souviens d’un chef de petite entreprise qui m’avait été adressé par son thérapeute. Au bout de vingt minutes, je ramais encore et j’en ai eu marre. Je luis ai dit : « Mais alors vous ne comprenez rien de ce que je raconte, je ne suis pas capable de vous parler ». Il m’a répondu : « C’est vrai, je ne comprends rien ». Alors je lui ai proposé de nous arrêter là et de boire un thé, en l’assurant qu’il ne me devait rien. Mais il ne voulait pas, il avait été envoyé pour me voir moi et ne voulait pas en rester là. On a bu le thé. J’ai fait un gros effort pour me replonger dans son thème, et quand j’ai levé les yeux, il était en larmes. ça coulait à flot. Il ne savait pas pourquoi il pleurait, ne sentant aucune tristesse. Je l’ai un peu restauré et nous avons mis fin à l’entretien un peu plus tard.

En fait, tout était passé, sans mot, sans doute parce qu’il a eu la force de reconnaître et d’exprimer qu’il ne comprenait rien. Se mettre à pleurer sans savoir pourquoi et sans pouvoir le contrôler l’a en quelque sorte foudroyé.

Dans un cas pareil, il se passe vraiment quelque chose, même si on ne peut comprendre quoi. Ce qui se passe est offert par le prétexte de la rencontre. Quand on prend ce risque de se frotter à l’autre, on ne sait jamais ce qui peut advenir. Parfois, un simple mot peut transfigurer ou même éveiller !

Le fait de se frotter donne une occasion de se rencontrer soi-même, d’où la grande richesse d’avoir une vie sociale et des relations…

Tout à fait !

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" Instant de Vie N°2 "

Entretien, rédaction et mise en page : Jacques Boislève.

Rencontrer, Ecouter, Partager, Aimer, Ecrire

Propos recueillis et retranscrits à Toulouse en juillet 2004 par Jacques B. Boislève

Diffusion : Association Ecrire la Vie.

http://www.sante-vivante.fr/

santé-vivante

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Commentaires
A
Prasâd de l'instant ; résonance danse. Namaste Charles.
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